Ayant de gros souci avec le site précédent (http://florent-brard.over-blog.com)
VOICI PAR LE BIAIS DE CETTE NOUVELLE ADRESSE LE NOUVEAU SITE HTTP://FLORENTBRARD.WIX.COM/OFFICIEL
DE L'EX-COUREUR PROFESSIONNEL , LE TOURANGEAU FLORENT BRARD.
" CHAMPION DE FRANCE du chrono en 2001.... et CHAMPION DE FRANCE en ligne en 2006."
Dernière mise à jour : 14/4/2018
Sujet 8 - Le vélo et ses origines
Création du premier vélo===le 12 juillet 1817
Ce jour-là, un certain Karl DRAIS, baron de Saverbroon par ailleurs ingénieur des eux et forêts à Marheim, relia les 14,400 km séparant Marnheim du relais de poste de Schwetzingen sur un bien étrange engin. Une sorte de poutrelle en bois rendue mobile par la grâce des deux
roues-porteuses qu’elle reliait
Une distance dont il s’acquitta à grandes enjambées puisque ce sont ses pieds, qui en foutant le sol de part et d’autre de
la machine, lui avaient permis d’avancer.
Inventeur de cette « laufmaschine » (machine à courir), Karl DRAIS déposa en janvier 1818 un brevet afin de parfaire la
commercialisation future de ce révolutionnaire moyen de transport……. auquel il donna et laissa son nom : « la draisienne ».
Le vélo venait de faire……. Ses premier pas !
Pourquoi fallait-il en avoir dans les guiboles pour faire avancer le vélocipède de Michaux ?
En greffant une manivelle sur le moyen de la roue avant d’une vieille draisienne (photo à droite, en haut),
le serrurier Pierre Michaux et son fils Ernest révolutionnèrent véritablement la vélocipédie (photo à droite, en bas)
Quand fût inventée la première bicyclette ?
La 1ère bicyclette, entendez « machine à roues à peu près égales dont l’entraînement par la roue arrière se fait avec la transmission
d’une chaîne « a vu le jour en 1868 sous la forme d’un prototype, conçu et réalisé par Meyer et Guilmet.
Pesant moins de 20 kilos, il est alors doté d’un cadre en tube de gaz, tandis que ses roues cerclées de fer possèdent des rayons
en fil de fer visées dans le moyeux d’une part et dans la jante d’autre part.
En France, H.O.Duncan sera le premier à rouler à Bicyclette, reliant en 1886 Montpellier à Paris en 6 jours.
Quand fût construit le premier vélo entièrement réalisé en matériaux composites ?
En 1987. Doté de roues en fibre de carbone à la fois légères et résistantes, il disposait d’un cadre en composite réalisé à l’aide
d’une presse de 4000 tonnes, cadre qui fut commercialisé à partir de 1991. C’est cette même société qui fournit à l’anglais Chris Boardman un vélo composite…. Avec lequel il pulvérisa le record de l’heure à Bordeaux, le 25 juillet 1993 (52.272km)
Sujet 7 - Le travail de toute une équipe.
Le travail du staff dans une équipe pro... En l'occurence ici sur le staff de l'équipe espagnole la " Caisse d'épargne."
(Documents et explications misent en place par l’équipe « Caisse d’Epargne »)
- UNE JOURNEE TYPE … DU(ES) MECANICIEN(S) / Il est chargé du montage et de l’entretien des vélos de l’équipe avant, pendant, et après l’étape. Le camion-atelier transporte le matériel nécessaire tout au long des course, soit généralement deux vélos de route par coureur ainsi qu’un vélo de contre-la-montre plus aérodyamique.Les machines sont préparées avant le départ de l’hôtel : gonflage, équipement des deux véhicules de course, etc….. Un mécanicien suit la course à l’arrière de la voiture du directeur sportif, avec, en permanence, une paire de roues de rechange disponible en cas de crevaison. La boîtes à outils reste aussi à portée de main pour resserrer une vis, ajuster un frein…. Depuis la voiture. Après l’étape, le(s) mécanicien(s) nettoie tous les vélos et les révise. Il remplace un boyau abîmé par un freinage brusque dans une descente, un guidon par une chute collective dans le peloton ou un cadre et monte des braquets plus légers ou plus petits en prévision de l’étape du lendemain.La journée du mécanicien varie en fonction de la course (contre-la-montre ou classique). Pour une classique avec un départ à 12h, le mécanicien prépare les vélo dès 8h30.
- UNE JOURNEE TYPE DU(ES) MEDECIN(S) / Il est le responsable de la santé des coureurs et parfois de celle du personnel de l’équipe. Il est seul habilité à prendre des décisions importantes concernant la santé des coureurs, en fonction de leur état de fatigue, des chutes ou des défaillances. Il est en relation permanente avec le médecin de l’organisation et en conformité avec la loi de chaque pays pour le transport ou l’achat de médicaments.
Le médecin réveille le coureur et prend le pouls, la tension et le poids. Il fait de même à l’arrivée à l’hôtel après l’étape.Le cardio-fréquence Polar est devenu l’outil indispensable du médecin sportif puisqu’il retransmet sur son ordinateur toutes les données de l’étape : pulsations, moyenne, vitesses, zones cardiaques atteintes, fréquences de pédalages, etc…. Il lui permet de comparer ces valeurs et la condition physique de l’athlète, de voir s’il rencontre des problèmes de récupération. Inutile de préciser que le médecin regarde attentivement l’étape en direct à la télévision pour en discuter avec ses « Patients ».-
- UNE JOURNEE TYPE DU(ES) SOIGNEUR(S) ou aussi appelé(s) L’(les) ASSISTANT(s). / Au lever, il prépare et répartit les bidons (eau et boissons énergétiques) dans les glacières des deux voitures qui partent à l’avant pour assurer le ravitaillement sur le parcours.
Les assistants font également office de chauffeurs pour le bus et le camion. Le camion et les valises partent à l’hôtel de l’étape suivant dès le matin et l’assisant agence les chambres et confirme les menus. Le massage, une heure par coureur en moyenne dès son arrivée à l’hôtel reste entre les mains de son soigneur qui devient alors son confident. La journée n’est pas pas terminée pour autant pour le soigneur qui s’occupe ensuite de nettoyer les glacières, préparer les musettes de ravitaillement du lendemain, du linge des coureurs à laver. Il est également présent lors du repas des coureurs et veille à ce que chacun ne manque de rien.
** LE CHIROPRACTEUR : Personne qui soigne par la manipulation des vertèbres (la chiropactie).Le chiropracteur maintient ou restaure l'état de santé du patient grâce à la manipulation des vertèbres de la colonne vertébrale, ainsi que des articulations et des muscles. La manipulation est censée améliorer le débit des influx nerveux dirigés vers le cerveau, augmentant ainsi les capacités du corps à résoudre lui-même ses problèmes de santé.
** L'OSTEOPATHE : L’ostéopathe recherche toujours la « lésion primaire » qui a provoqué l'enchaînement de problèmes. En observant et en palpant longuement le corps, il évalue les tensions et les lève par des manipulations (des micro-impulsions qui libèrent articulations et spasmes musculaires par un effet ventouse). Il peut également pratiquer des étirements doux pour rétablir des relations harmonieuses entre les différents tissus.Le « mal de dos » (lumbago, sciatique, torticolis, etc.) et les problèmes articulaires (de l’épaule, du genou, etc.). L’ostéopathe est également susceptible d’améliorer ou de guérir de nombreux troubles fonctionnels, tels que maux de tête, vertiges, désordres digestifs (colopathie, hernie hiatale, etc.), acouphènes (bourdonnements d’oreille), ronflements ou infections à répétition......
Sujet 6 - Explications sur certaines maladies.
A
** ARYTHMIE CARDIAQUE (= Trouble du rythme cardiaque) : L'arythmie, qui peut être bénigne ou maligne. Au repos, le coeur effectue normalement entre 60 et 80 battements à la minute (c'est ce qu'on appelle le pouls ou les pulsations cardiaques). Une accélération (tachycardie), un ralentissement (bradycardie) ou un changement du rythme cardiaque sont les formes d'arythmie.L'arythmie s'accompagne parfois de palpitations. Celles-ci ne sont pas un trouble du rythme cardiaque, mais tout simplement le fait de sentir les battements du coeur. Cela se produit le plus souvent lorsque le pouls bat trop vite ou de façon irrégulière. Par ailleurs, on peut faire de l'arythmie sans faire de palpitations (on ne sait donc pas que le coeur bat de façon anormale). La palpitation est le principal symptôme de l'arythmie. Il est à noter que la palpitation peut également se manifester chez les personnes qui présentent une très grande sensibilité psychologique ou qui souffrent d'anxiété, sans pour autant faire de l'arythmie.
F
** FRACTURE DU ROCHER : Le rocher est l'os sur lequel s'insère l'oreille et tout le système auditif. Le nerf facial y passe. Sa fracture peut engendrer un saignement du tympan, une surdité, une paralysie faciale, mais aussi une méningite ou une hémorragie cérébrale. Il y a souvent une perte de connaissance initiale.
** FRACTURE DE L'ORBITE : Elles se manifestent pas un strabisme ou une difficulté à mobiliser un oeil. L'oeil ou un de ses muscles peut avoir été embroché. Le risque de méningite existe également, ainsi que les risques d'infection de l oeil.
** FRACTURE DE LA MACHOIRE INFERIEURE : Ces fractures font souvent suite à des coups de poings. Il faut récupérer les dents perdues qui peuvent être réimplantées (Dans un plastique et dans de la glace si possible). Le spécialiste réduit la fracture et parfois la fixe avec des plaques, puis stabilise l'ensemble à l'aide de fixations inter dentaires qui s'articulent avec la mâchoire supérieure. La contention dure environ un mois et demi au régime purée.
M
** METATARSE : Squelette antérieur de la voûte plantaire fait de 5 métatarsiens, situé entre la tarse en arrière et les premières phalanges en avant.
** MONONUCLEOSE (la) : se manifeste par une grande variété de symptômes.
- Fièvre, - Malade gorge,
- Perte d'appétit, fatigue extrême, faiblesse et douleurs musculaire.
- Gonflement des ganglions lymphatiques, et parfois de la rate (splénomégalie),
- Douleurs dans la partie suupérieure gauche de l'abdomen,
- Eruption cutanée (après prise de pénicilline)
Ce virus atteint des sujets de tout âge mais le plus souvent entre 10 et 35 ans. Il peut aussi être responsable de nausées, d'une atteinte hépatique, de maux de tête, de coubatures thoractiques, de tachycardie (accélaration de la fréquence cardiaque); ou d'arythmie (troubles du rythme cardiaque) chez certaines personnes, une éruption cutanée rythémateuse (rouge) apparaît. Ce large éventail se symptômes ne rend pas toujours le diagnostic facile.
Traitement ?
- Le repos au lit est la première mesure à prendre et vous ne retrouverez pas une activité normale avant 2 ou 3 semaines.
- Buvez de l'eau et des jus de fruits en abondance pour lutter contre la déshydration due à la fièvre et soulager la gorge.
- L'aspirine et des gargarismes sont indiqués plusieurs fois par fois. Si l(angine de la mononucléose infectierse est surinfectée par un streptocoque, un traitement antibiotique spécifique devient nécessaire.
O
** OSTEOPATHIE : Nom générique de toutes les affections osseuses
---- OSTEOPATHIE DE CARENCE : causée par la diminution du calcium, du phosphore et de la vitamine D consécutive aux privations. Ellle se manifeste par des douleurs, des fractures spontanées, une décalcification diffuse du squelette et par l'affaissement du thorax avec cyphose ou scoliose.-
--- OSTEOPOECILIE = OSTEOPATHIE CONDENSANTE DISSEMINEE : Affection osseuse héréditaire, transmise selon le mode dominant, dépourvue de signes cliniques et se traduisant, à la radiographie, par un semis de petits îlots denses sur les zoes spongieuses du squelette et par des stries radiées sur les ailes iliaques.
---- OSTEOFIBROSE = OSTEOPATHIE FIBREUSE : = Terme générique groupant un certain nombre d'affections osseuses non-inflammatoires (=ostéoses) caractérisées par la dégénérescence fibreuse de la moelle.L'osthéfibrose peut être localisée ou généralisée ; être due à une hyperparathyroïdie ; être la cicatrice d'une réticulose osseuse ; être congénitale : dysplasie fibreuse.---- OSTEOFPATHIE FLUOREE : Altération des os observée en Afrique du Nord et en Amérique, dans certaines régions ou l'eau est trop riche en fluor....... Elle s'accompagne d'altérations de l'émail dentaire. Il n'y a ni troubles sanguins, ni manifestations neurologiques.
T
** (CRISE DE) TACHYCARDIE : Accélération du rythme des battements cardiaques.
La tachycardie est : - MODEREE quand les pulsations sont de 80 à 100 par minute.
- INTENSE quand elles dépassent 100.
---- TACHYCARDIE AURICULAIRE PAROXYSTIQUE : Accélération cardiaque, il se peut qu'il s'agisse d'une crise paroxystique de tachycardie. Durant cette crise qui dure de quelques minutes à 1 ou 2 jours, votre fréquence cardiaque peut se situer entre 140 et 240 battements par minute. Chez certains patients, la crise s'acompagne d'une sensation de mort imminente et d'angoisse. La tachycardie auriculaire paroxystique ne met pas la vie du patient en danger mais des crises répétées font courir au risque d'insuffisance cardiaque.
Traitement ? Il existe divers moyens pour permettre au coeur de reprendre sa fréquence normale. Un de ces exercices consiste à retenir la respiration puis, au moment de l'expiration, à exercer une pression intense comme si vous souffliez dans un ballon. Cet exercice doit être pratiqué assis, la partie supérieur du corps penchée en avant, etc...
---- TACHYCARDIE SINUSALE : Accélération du rythme sinusal normal, ne dépassantguère 150 par minute. Sur l'électrocardiogramme, la forme des ondes auriculaires P et le temps de conduction auriculo-ventriculaire sont normaux. La tachycardie sinusale s'observe à l'effort, au cours de la fièvre, de l'hypertonie sympathique, des insuffisances cardiques, des anémies, et de l'hyperthyroïdes.
---- TACHYCARDIE VENTRICULAIRE : Accélération des mouvements de contraction des ventricules. Elle est habituellement liée à une maladie cardiaque ou se produit dans les jours qui suivent un infarctus. Lors d'une fibrillation ventriculaire, les fibres musculaires des ventricules se contractent de manière inefficace et non coordonnée, ce qui a pour effet de créer une interruption de l'action de pompe du coeur. Si celle-ci n'est pas rétablie en espace de quelques minutes, la fibrillation ventriculaire peut entraîner la mort.
Traitement ? La première démarche consiste à stopper l'arythmie ventriculaire (troubles du rythme cardiaque) et à rétablir un rythme cardiaque normal.
- Divers médicaments peuvent être prescrits pour cela, mais dans certains cas, on aura recours à un choc électrique......
** TENDINITE (D'ACHILLE) : Signes et Symptômes :
- Douleur du tendon d'Achille lors de la marche ou de la pratique d'un sport.
- Tension ou discret gonflement qui peuvent s'associer à la douleur.
Traitement ?
- Le repos est fondamental, mais l'inactivité prolongée peut provoquer une raideur articulaire. Il est donc important, après quelques jours de repos, de reprendre des activités avec précaution.
- L'application de glace soulage.
- Le port d'une talonnette dans la chaussure est très efficace. En effet, l'élévation du talon ainsi obtenue permet de soulager la tension du tendon.
- La réparation chirurgical d'une rupture complète du tendon d'Achille est réservée à certains cas très particuliers (sportifs de haut niveau). L'immobilisation dans une botte de plâtre ou une attelle suffisent dans la majorité des cas.
** TOXOPLASMOSE (la) : est due à un parasite, le toxoplasme. On peut être infectée en mangeant de la viande insuffisamment cuite ou au contact d'un chat , etc..... La toxoplasmose se manifeste en général par les mêmes symptômes que ceux de la grippe : fatique et douleurs musculaires, mais parfois ses symptômes sont absents. Une toxoplasmose évolutive ne peut être vraiment confirmée que par sérologie (recherche d'anticorps) positive et doit être alors être traitée.
Sujet 5 - L'histoire du Tour de France
1/ Quand a eut lieu le premier Tour de France ? Le 1er juillet 1903, et fut donné à 15h16 devant le café Le Réveil-Matin, situé entre Villeneuve Saint-Georges et Montgeron. Le vainqueur de cette première édition ? Maurice GARIN
2/ Par qui fut créé le Tour de France ? Le Tour est né de l'imagination fertile du journaliste L. Lefèvre. Le plumitif en suggéra l'idée à son patron H.Desgrange.....
3/ L'arrivée du Tour de France a-t-elle toujours eu lieu sur les Champs-Elysées ? NON ! L'arrivée a eut longtemps lieu au Parc des Princes (de 1903 à 1967).
L'idée d'une arrivée sur les Champs-Elysées est née durant l'automne 1974 de l'imagination d'Y.MOUROUSI. Mais l'arrivée du Tour fut pour la première fois jugée sur les Champs-Elysées en 1975. Pour cette grande première, la victoire est revenue au Français B.Thévenet, âgé alors de 27 ans.
4 / Quel fut le plus faible écart entre les deux premiers à l'arrivée du Tour de France ? Huit petites secondes. Lors du Tour de France 1989, le duel entre l'Américain G.Lemond et le Français L.Fignon, fut en effet le plus âpre de l'histoire du Tour.
5 / Quel fut la distance le plus long du Tour de France ? Celui de 1926... Avec pas moins de 5 745 kilomètres. Cette édition avait été remportée par le Belge Buysse. -- Notons aussi que le plus long Tour d'après guerre fut disputé en 1948, et remporté par l'Italien Bartali au terme de 4 922 kilomètres de course.
6 / Quel fut la distance la plus courte du Tour de France ? Celui de 1904 (2è édition), avec ces 2 388. La victoire finale revenait au Français Cornet.
Quant-au plus court d'après guerre, c'était en 1989, qui ne comportait que " 3 282 kilomètres "....
7 / L'épreuve du contre la montre fut-elle toujours au programme du Tour de France ? Non ! Le premier fut disputé lors de l'édition 1934. Il fut remporté par l'Auvergnat de Livry-Gargan Antonin Magne, qui s'imposera quelques jours plus tard à Paris, remportant son second Tour de France (après son succès de 1931).
LES MAILLLOTS
Pourquoi le jaune ? Lors du premier Tour, le vainqueur d'une étape se voyait octroyer un brassard jaune, tandis que le premier du classement général se distinguait de ses concurrents par le port d'un brassard vert. Le maillot jaune n'est apparu que le 19 juillet 1919, au départ de la onzième étape. C'est E.Christophe qui eut l'honneur de l'enfiler pour la première fois.
Le maillot jaune ? Il est apparu en 1953.
Sujet 4 - Un peu d'histoire sur d'autres épreuves
1/ Quand furent organisés les premiers Championnats du Monde sur route ? Ils furent organisés en 1921 pour les " amateurs " et en 1927 pour les " professionnels ". Durant très longtemps, on distingua en effets les pros des amateurs. Ce n'est qu'en 1995 que cette distinction fut supprimée, permettant à tous les mailleurs de s'affronter lors des Jeux Olympiques (à partir de ceux d'Atlanta, en 1996).Désormais, seules deux catégories subsistent : les " professionnels " et les " espoirs " (moins de 23 ans).
2 / Les premiers Championnats de France ? En 1907
3 / Quel est le plus ancien des Grands Tours (Tour de France, Vuelta, Giro) ? Il s'agit du tour de France. Leurs premières éditions ?
LE TOUR en 1903 / LE GIRO en 1909 / LA VUELTA en 1935
Sujet 3 - Le jargon du peloton / Termes et mots de vocabulaires.
A
- ABRI : Protection contre le vent assurée par le ou les coureurs qui précèdent.
- ATTAQUER A MORT : porter une attaque extrênement violente.
- AJUSTER : C'est venir devancer sur la ligne d'arrivée ou dans les derniers mètres d'un sprint, un adversaire qui était tout près de gagner.
- ALLUMER LA MECHE : Commencer la bagarre, attaquer.
- AVOIR LA PANCARTE : Être surveillé de prêt par le peloton de par ses bons résultats.
- AVOIR LA CHAUSSETTE LEGERE : Être en forme, les jambes tournent bien.
B
- BALADER : obliger l'adversaire à prendre des trajectoires plus ou moins surprenantes et l'empêcher ainsi d'attaquer.
- BONNE : échappée décisive qui va permettre à ceux qui la composent de se disputer la victoire.
- BORDURE : les coureurs qui se trouvent dans une bordure roulent en file indienne sur la partie de la route opposée à la direction du vent venant de 3/4 face. La bordure n'assure pratiquement aucune protection contre le vent et permet d'éliminer de nombreux adversaires.
- BORDURER : Serrer un coureur contre le bord de la route, voire lui faire quitter la chaussée.
- BOSSE : côte
- BOFFE (ÊTRE) : se faire doubler progressivement par un grand nombre de coureurs.
- BRACASSE : gros braquet.
- BRAQUET : développement, distance parcourue en un tour de pédalier. Le braquet se modifie à l'aide des dérailleurs. Un petit braquet demande moins d'efforts qu'un grand mais ne permet pas toujours d'aller assez vite.
C
- CHASSER : rouler à vive allure et tenter ainsi de revenir sur les coureurs qui se trouvent devant.
- COUP DE POMPE : violent coup de fatigue.
- COURIR COMME UN RAT : tirer honteusement parti des efforts des autres alors que l'on n'en consent soi-même aucun.
- CRAME (= GRILLE) : se dit d'un coureur épuisé, par exemple en fin de saison, et qui mettra longtemps à récupérer.
- CUEILLI PAR LE VENT (ÊTRE) : prendre un coup de vent violent au sortir de l'abri.
- CUIT : extrênement fatigué.
- CHAUDIERE (EN) : dopé
D
- DANSEUSE (EN) : position du coureur debout sur les pédales.
- DEBOUCHER : attaquer de l'arrière pour tenter de surprendre l'adversaire et, ainsi, le distancer.
- DEMARRER EN MOELLEUX : Partir tout doucement, sans accélérations rapides, pour s'échapper sans alerter les autres.
E
- EJECTER : éliminer par l'arrière.
- EVENTAIL (EN) : les coureurs qui roulent en éventail sont légèrement décalés les uns par rapport aux autres et occupent la route en diagonale. L'éventail offre un certain abri contre le vent de 3/4 face.)
- EXPLOSER : être victime d'une fatigue extrême et se faire distancer très rapidement.
- ETRE DANS LE DUR : être en difficultée.
-- ETRE A LA CAMPAGE (= FINIR A LA NUIT) : être seul loin derrière les autres
F
- FAIRE LES QUATRE COINS DE LA ROUTE : ne pas rouler très droit, en général à cause de la fatigue.
- FLINGUER : Attaquer, placer des démarrages.
- FRINGALE : coup de fatigue aussi soudain qu'intense dû à un manque d'alimentation.
- FROTTER : rouler très près les uns des autres et, ainsi, prendre des risques, le plus souvent pour disputer une bonne position aux adversaires.
G
- GAMELLE : chute.
- GUIBOLE : jambe.
L
- LARGUER : distancer.
-- (de la) LAINE SOUS LES ONGLES : qu'il s'accroche au maillot de son adversaire.
M
- MARCHER : être très en formeet obtenir de bons résultats en compétition.
- METTRE LA GOMME : fournir un effort très intense.
- METTRE LA FLECHE (= BÂCHER) : abandonner une course.
- METTRE UNE PETEE : fournir un effort bref mais violent.
- MORT : fatigué à l'extrême.
- MOULINER : pédaler très très vite, parfois à cause de la chaîne qui n'accroche pas aux dents des pignons et plateaux.
- MUR : côte courte mais très pentue.
N
- NEZ DANS LE GUIDON : position profilée (penché sur le guidon) qui permet d'aller plus vite. Par extension, mettre le nez dans le guidon : fournir un effort violent.
P
- PAQUET : peloton.
- PASSER PAR LA FENETRE : être distancé.
- PLAFONNER : ne plus pouvoir accélérer.
- PRENDRE LA ROUE : se mettre dans le sillage d'un autre coureur. On peut aussi sauter dans la roue. Un coureur peut même sucer les roues s'il se contente de suivre sans jamais prendre les relais.
- PETIT COUP DE MOU : petit coup de moins bien. Etre un peu dans le dur..... être fatigué.
- POSER UN SAC : Accélerer soudainement
- PEDALER AVEC LES OREILLES : pédaler en dodelinant de la tête. Attitude caractéristique d'un coureur à bout de forces.
- POSER UNE MINE : porter une attaque violente et soudaine.
R
- REGARDER (SE) : se dit d'adversaires qui refusent tous de prendre la direction des opérations pour, par exemple, revenir sur des échappées.
- REMETTRE UNE COUCHE : accentuer l'effort déjà important.
- ROULER SUR LA GROSSE : tirer un gros braquet
- ROULER EN FACTEUR : rouler sans se fatiguer
S
- SAUTER : subir une défaillance soudaine qui vous empêche de suivre d'autres coureurs. Quand un coureur roule trop vite et explose après être passé "dans le rouge", on dit aussi qu'il s'est fait "sauter la caisse".
- SCOTCHE (= COLLE) : Quand on n'est pas en bonne forme et qu'on n'avance pas vite, ou que les sensations ne sont pas bonnes.
- SORTIR : distancer.
- STABILISATEURS : petites roues fixées au bout de bras que l'on ajoute au vélo d'un enfant pour lui éviter les chutes lorsqu'il ne sait pas encore en faire.
- SUCER LA ROUE : être derrière un coureur pour être à l'abri.
- SAIGNANT (un coureur) : un coureur en forme
- (avoir la) SOCQUETTE EN TITANE : avoir la pédale légère
T
- TOURNIQUET : compétition sur un circuit très cort et comportant de très nombreux tours.
- TRAIN : allure régulière mais soutenue.
- TROU : distance qui sépare deux coureurs ou groupes de coureurs. Un rou peut aller de quelques mètres à plusieurs kilomètres.
V
- VISSER : pédaler dur.
Sujet 2 - Brèves
POSITIONS DES MAINS
1 / Mains en haut : position idéale pour les montées, et sur le plat.
2 / Mains sur les cocottes : position pour aller à petite allure sur le plat, en montée, en danseuse, parfois à grande vitesse.
3 / Mains en bas du guidon : position la plus sûre en descente ou pour les sprints.
LES COUREURS ET LES SPECIALITES
1 / Les Sprinters : Ce sont des coureurs puissants, capables d'accélérations explosives, mais limitées dans le temps.
2 / Les Grimpeurs : Ce sont des coureurs légers et fins, avec un excellent rapport puissance-poids.
3 / Les Spécialistes du CLM : Ce sont des coureurs de gabarits moyens, mais qui peuvent soutenir un effort prolongé à haute vitesse.
L'ALIMENTATION D'UN CYCLISTE EST :
- beaucoup d'hydrates de carbone (= de glycogène)
- un peu de protéines (les viandes blanches de volaille, le poisson, les haricots, les letilles, le soja, ..)
- peu de graisses.
Sujet 1 - Jargon du peloton / Termes & explications
A
- AVOIR LES CHAUSSETTES EN TITANE ( =avoir la socquette légère) : Se dit d’un coureur qui a un très bon coup de pédale, ou qui est arrivée à cet état d’euphorie dans l’effort dans lequel on ne ressent plus vraiment la fatigue, quand les jambes semblent tourner toutes seules et sans grande difficulté. Le contraire, , se dit : « avoir les grosses cuisses ».
- AVOIR LA GROSSE CUISSE : Quand les jambes font très mal dans l’effort et n’arrivent plus à se décontracter.
- ASSUREUR LE TEMPO : Tenir un rythme dans un but précis. Par exemple, une équipe qui veut contrôler une échappée peut se placer en tête de peloton pour « faire le tempo », ceci pour des objectifs qui peuvent être différents : limiter l’écart sur un groupe d’échappé devant ou encore assurer un rythme si élevé que, justement, il sera bien difficile pour ne pas dire impossible à un coureur seul de sortir du peloton.
- AVOIR LA PANCARTE SUR LE DOS : Porter un maillot distinctif, le maillot de leader ou autres, ……. Mais « avoir la pancarte », c’est aussi la quasi-certitude d’être attaqué…..
E
- ENVOYER DANS LA MOULURE : Relancer la course sans discontinuer et surtout sans laisser le temps a l'adversaire de recuperer
F
- FAIRE LE DRAPEAU : Se maintenir difficilement dans la roue d'un coureur plus fort.
- FAIRE L’EVENTAIL : Se positionner en diagonale à partir du premier coureur de base qui se place du côté de la route d’où vient le vent. Chaque coureur se positionne ensuite légèrement décalé pour profiter de l’abri du précédent et ainsi de suite. C’est dans cette position qu’un groupe prend toute la largeur de la chaussée. Quand un coureur ne peut se glisser dans l’éventail, il est contraint de « faire la bordure »
- FAIRE LA CHASSE PATATE : Position, très souvent inconfortable, dans laquelle le coureur est intercalé entre le peloton et une échappée ou deux groupes d’échappés. Souvent vouée à l’échec. Il faut alors parfois « se relever », c’est-à-dire cesser son effort pour être repris tranquillement par le groupe de derrière e se caler sur le rythme.
M
- METTRE TOUT A GAUCHE : mettre le plus petit braquet possible.
P
- LE PORTEUR D'EAU : C'est le coureur qui, durant l'étape, se laisse décrocher du peloton pour récupérer un maximum de bidons auprès de la voiture du directeru sportif. Il s'agit toujours d'un équipier qui se met au service de son leader.
- PRENDRE UN ECLAT -- la défaillance.
R
- RENTER DANS LE GRUPETTO (= prendre l’autobus) : Lors des étapes de montagne, de nombreux coureurs non-spécialistes sont distancés dans la ou les dernières ascensions. Il se forme alors de petits groupes à l’arrière de la course ou l’on tente ensemble de limiter au maximum les dégâts, avec une obsession de base : rencontrer avant la seconde fatidique du délai d’élimination.