FLORENT BRARD

BRARD, L'HYMNE AUX FRANCE.

 

Interview paru le 12  juin 2008, sur Vélomagazine.fr.

1 / Comment allez-vous, Florent ?

-- Florent -- " Ça va. J’ai eu des soucis de santé en début de saison, mais malheureusement, je commence à être habitué depuis quelques années. Ça revient petit à petit, même si ce n’est pas encore la grande forme, maintenant voilà. Les sensations ont commencé à revenir lors du Tour de Belgique, et là je suis sur le Dauphiné (voir ci-dessous). Je me suis mis à bloc sur le prologue. Je termine vingt-sixième, mais j’espérais un peu mieux. On verra la suite des événements sur ce Dauphiné, avec l’arrivée des étapes de montagne en cette fin de semaine."

 

2 / Vous avez été malade en début d’année, comment vos dirigeants à Cofidis vous ont dit de

gérer ces moments toujours difficiles ?

-- Florent -- "  Ils ont une superbe politique à l’égard de leurs coureurs chez Cofidis. Ils nous

gèrent bien, et en fonction, ils peuvent réajuster le programme de chacun. C’est ce qui m’est

arrivé. J’ai effectué les premières courses de l’année tranquille, et ici au Dauphiné, ce que l’on m’a demandé,

c’est de me tester sans m’épuiser. Ce n’est pas comme dans certaines équipes, où les coureurs doivent être

à bloc à chaque course de la saison. Le discours de Cofidis est un peu novateur dans ce domaine. Ils ont

une certaine logique dans leur discours, et dans les faits, nos dirigeants se tiennent à ce qu’ils disent. Ce ne

sont pas que des paroles de circonstances. Pouvoir cerner ses objectifs, les courses sur lesquelles ont doit

essayer de répondre présent, nous permet de ne pas nous disperser, mais aussi de garder des cartouches

quand on arrive à proprement parler sur l’objectif."

 

3 / Vous êtes donc toujours aussi content d’avoir signé dans cette équipe ?

-- Florent -- "  C’est vrai qu’il y a six mois, je me disais déjà que Cofidis c’était tout beau, mais à l’époque aussi

c’était tout nouveau. C’est souvent comme cela quand on arrive dans une nouvelle formation, mais là je ne

change pas d’avis : c’est toujours tout neuf, et toujours aussi beau !  Cofidis, c’est vraiment une très bonne

et très belle équipe, le courant passe super bien entre les coureurs, le groupe est extrêment bien structuré.

C’est parfait. On est une très grosse équipe avec de très bons coureurs comme Syl.Chavanel, S.Dumoulin,

St. Augé, A.Moinard. Et ça rigole bien ! "

 

4 / Si vous êtes pris pour être dans l’équipe du Tour, quels seront vos ambitions ?

-- Florent -- "  J’espère que cela va aller de mieux en mieux, et que je serais au départ du Tour en Bretagne. Mais je ne suis sûr de rien. Je fais en tout cas tout pour y être. On sera une équipe de baroudeurs au départ du Tour 2008. Je pense aussi que Maxime Monfort peut faire un petit quelque chose au classement général du Tour de France. C’est vraiment un jeune coureur qui m’épate. Il est très pro, c’est vraiment un bon coureur en devenir. Il a fait quatrième du prologue sur ce Dauphiné, et franchement, j’avoue qu’il m’a surpris. On peut aussi partir à l’assaut de ce Tour avec à l’esprit de tenter des coups. On aura la formation pour cela avec Sylvain Chavanel et David Moncoutié. Cofidis, c’est vraiment une équipe tournée vers l’attaque. Et cela se mesurera sans nul doute cet été sur le Tour..."

 

5 / Avant cela, il y aura les Championnats de France, une épreuve que vous aimez tout particulièrement !

-- Florent -- "   Oui, c’est exact. Je vais disputer en Bourgogne dans quelques semaines le chrono et l’épreuve en ligne des Championnats de France. J’aime bien cette semaine de Championnats, car l’ambiance qui règne sur cette épreuve est la meilleure de l’année. Les spectateurs qui viennent assister à ces compétitions ne sont que les véritables connaisseurs du cyclisme. C’est une chose qui me plaît. C’est la réunion de la grande famille du cyclisme, avec tous les cars de supporters qui débarquent en masse. Il y a les filles, les amateurs et les pros qui courent tout au long de la semaine dans l’espoir de décrocher un maillot tricolore. On voit aussi nos dirigeants. Cela me donne l’occasion de parler, au moins une fois dans l’année, avec le président de la FFC, Jean Pitallier. J’aime bien discuter avec lui, ainsi qu’avec le président du comité de Normandie, Raymond Anquetil. L’ambiance des France est vraiment extraordinaire. À nulle autre pareille. C’est aussi une épreuve qui se déroule en circuit, et c’est toujours sympa à vivre que l’on soit spectateur ou que l’on soit coureur... "