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TOUR DE CASTILLE E LEON

 

ETAPE1 - 1er tronçon - CLM de 10km -- " 3ème à seulement  3 secondes !

Paru sur le site officiel de l'équipe C.E, le 27 mars 2007

-- Florent  -- " Moi qui pensais trouver un temps magnifique et ensoleillé en venant en Espagne, pas de bol : il pleut et les températures sont plutôt fraîches. Hier en effectuant le transfert en voiture depuis Pamplona jusqu’à Zamora, où nous sommes logés depuis hier, il y avait même de la neige sur les côtés de la route ! Cela fait trois semaines que je n’avais plus roulé en compétition et on peut dire que mon retour s’est effectué sur les chapeaux de roue ! 3ème du chrono avec le beau monde qu’il y avait au départ, je ne m’attendais vraiment pas à cela, même si je me suis élancé motivé à bloc.

Il est vrai que le parcours, pas trop long avec ses dix kilomètres et très rapide, était fait pour me plaire. J’ai eu la chance d’effectuer la première partie sur temps sec, car la pluie ne s’est mise à tomber que lorsque je suis arrivé à peu près à mi-parcours. Toujours ça de pris !

La victoire et du même coup la prise du maillot de leader par Vladimir Karpets est bien sûr très motivante. Nous allons tout donner pour l’aider à le conserver aussi longtemps que possible. Je crois que la tâche sera rude, car nous serons confrontés à une super équipe Discovery Channel, mais nous ferons de notre mieux ! "

ETAPE2 

Paru sur le site officiel de l'équipe C.E, le 28 mars 2007

KARPETS conserve sa première place au général ............. Et FLORENT toujours 3ème !!  

-- Florent  -- " Même si la température était à mon goût encore trop fraîche pour la saison, avec une dizaine de degrés à peine, la pluie, pourtant menaçante, nous a heureusement épargnés tout au long de la journée ! --- La journée a été animée par une échappée de 8 hommes et lorsque l’écart à commencer à devenir trop important et menacer de mettre en péril le maillot de leader de Vladimir Karpets, José Luis Jaimerena, notre directeur sportif sur cette épreuve, nous a demandé de rouler pour boucher le trou. -- Moi, j’ai pu rester bien au chaud dans le peloton, car je ne faisais pas partie de ceux qui devaient rouler aujourd’hui. Mais mon tour viendra ! Un des coureurs les plus actifs dans la chasse a été Oscar Pereiro en personne. On peut dire qu’il n’a pas ménagé ses efforts ! Il a beau disputer ici sa première compétition de la saison, on le sens déjà bien rôdé, d’autant plus qu’il a un moral d’enfer ! Il a un peu payé les conséquences des efforts fournis tout au long de la journée en se faisant distancer sur la fin, mais le Tour de France est encore loin ! L’année dernière sur cette même arrivée de Salamanque, c’est Txente García Acosta qui s’était imposé et cela ne lui aurait pas déplu de réitérer son exploit, mais il n’avait de toute évidence pas les jambes de l’année dernière ! Ce soir, je vais essayer d’améliorer mon espagnol avec mon compagnon de chambre, Alberto Losada pour l’occasion. Il est catalan et j’avoue que j’ai vraiment beaucoup de mal à le comprendre. En plus de la langue, il faut aussi que je m’accoutume aux différents accents et, croyez-moi, ce n’est pas chose aisée ! "

ETAPE3

Paru sur le site officiel de l'équipe C.E, le 29 mars 2007

-- Florent  -- " J’ai durant toute la journée eu l’impression d’être en train de disputer le Tour de Picardie, tant les paysages

que nous avons traversés aujourd’hui étaient similaires à ceux que l’on rencontre dans la Somme : une végétation ne

dépassant pas la hauteur de 50 centimètres, des cultures à perte de vue, et un vent qui a soufflé tout au long de la journée !

  Vous en déduirez que cela a pas mal borduré pendant cette troisième étape, et surtout dans le final en direction de la

ville de Valladolid, où nous arrivions cet après-midi. L’arrivée était en légère montée et, chose peu courante pour moi,

j’ai décidé d’aller me mêler au sprint ! Je me sentais en effet très bien et à 200 mètres de la ligne, j’étais idéalement placé…

C’est là que les choses se sont gâtées: mes jambes ont doublé de volume ! Et oui, malgré mes bonnes intentions, le

manque de compétition et par conséquent de forces, n’a pas pardonné et j’ai du me contenter de la 31ème place !

---- Il n’empêche, exception faite de ces tout derniers mètres, je me suis senti très bien et donc pleinement satisfait de

ma journée. Résultat : j’ai remis ça une fois la ligne d’arrivée franchie et je suis reparti pour une boucle d’entraînement

de 50 bornes. --- Ne vous étonnez pas ! Après trois semaines sans compétition, j’ai besoin d’accumuler les kilomètres.

Les classiques du Nord approchent et pour être au top au départ du Tour des Flandres, de Gand-Wevelgem et de Paris-Roubaix, des courses de six heures et demie, il faut que je travaille encore le fond. Le ‘Ronde’ s’approche à grands pas et je veux être prêt au rendez-vous ! "

ETAPE4

Paru sur le site officiel de l'équipe C.E

 KARPETS scède son maillot de leader à l'espagnol " Contador (Discovery) " ... Et de même FLORENT ne conserve pas sa 3ème place .. mais qu'importe, il a fait ....

ainsi que toute l'équipe Caisse d'épargne un travail extra pour leur leader (même si cela n'a pas suffit... ) !!

-- Florent  --" On s’attendait à ce qu’Alberto Contador, le dernier vainqueur de Paris-Nice et l’homme en forme du moment, mette le feu aux poudres, et de ce

côté-là, on n’a pas été déçus. Il nous a offert un véritable festival! De notre côté, on a fait du mieux qu’on a pu pour limiter la casse, avec plus ou moins de succès. Vladimir Karpets a lâché prise assez tôt et l’homme fort de note équipe s’est révélé être David López qui a pris la sixième place de l’étape. Ce n’est pas une surprise, car il nous avait déjà montré plus tôt dans la saison de quoi il était capable dès que la route s’élève. Toute l’équipe a bien bossé durant toute la journée et j’en profite pour tirer mon chapeau à Txente García Acosta. S’il est peu connu du grand public, il est néanmoins un homme incontournable dans l’équipe. Le travail qu’il abat lors de chaque étape est impressionnant. Il en a encore donné la démonstration aujourd’hui.

 Personnellement, je suis assez déçu de mon résultat à l’arrivée. Cette étape devait  faire figure de test important pour moi et je n’ai pas assuré comme je l’aurais souhaité. En effet, je voulais profiter de cette arrivée au sommet pour me donner à fond. Tout allait bien jusqu’à cinq kilomètres, mais là j’ai explosé ! Ce qui veut dire que j’ai encore du pain sur la planche si je veux être au top pour les classiques. A moi de m’y mettre ! Ce soir, je ne suis monté qu’à 20h 30 sur la table de massage. Mon masseur attitré, « Guaje », comme on le surnomme, prend chaque soir trois coureurs en charge et on a l’habitude d’alterner l’ordre de passage, afin que ce ne soit pas toujours le même qui finisse en premier… ou en dernier. Je profite de ce moment de détente pour regarder les championnats du monde sur piste à la télé. En effet, c’est grâce à la piste que je suis venu au vélo. Je m’y défendais d’ailleurs plutôt bien, mais un jour il a fallu choisir et j’ai opté pour la route. Cela fait longtemps que j’ai abandonné cette discipline, mais chaque fois que je vois des coureurs tourner sur un vélodrome, ça me donne vraiment envie de m’y remettre !"

ETAPE5

Paru sur le site officiel de l'équipe C.E, le 30 mars 2007

FLORENT A l'ATTAQUE TOUTE LA JOURNEE (dès le km5)  AVEC 4 AUTRES COUREURS

(Vallejo - Carlstrom  - Villegas et Artetxe) ...... mais repris dans le dernier kilomètre ....

-- Florent  --"  Je pensais vraiment qu'on irait au bout ", déclarait Florent, un peu déçu à

Soria. " Cela a été une journée très difficile et après tous les efforts consentis pour

nous maintenir en tête de course, je pense que cela aurait été une jolie récompense

de pouvoir tous les cinq jouer la victoire d'étape. La bosse finale et un excès de

confiance nous ont été fatals. Je suis un peu déçu car en cas d'arrivée à cinq que

j'avais toute mes chances, mais d'un autre côté je suis satisfait car j'ai pu constater

que j'étais dans une forme ascendante à une bonne semaine des classiques du Nord

ou j'espère me montrer à mon avantage. "

 

" J’ai bien cru que la victoire ne pouvait plus m’échapper, mais j’ai sans doute péché

par présomption ! Et pourtant, il s’en est vraiment fallu d’un rien. Ce matin il faisait très

froid au départ et cela ne s’est d’ailleurs pas vraiment réchauffé lors de la journée, vu

qu’on a eu droit à de la neige fondante lors de l’ascension du premier col. J’avais

l’intention de partir avec une échappée dès que possible afin de continuer à me tester

tout comme je l’ai fait tout au long de ce Tour de Castilla y León, c’est pourquoi je me

suis échauffé avant le départ de l’étape. Je dois être un des seuls coureurs du peloton

à l’avoir fait, aussi lorsqu’une échappée s’est dessinée après à peine 5 kilomètres de

course, j’étais aux avants postes et j’ai pu sauter dans les roues.  Nous sommes partis à six, mais très vite nous n’étions plus que cinq au devant de la course. Nous sommes restés près de 157 kilomètres au commandement, sans pourtant jamais creuser un gros écart avec le peloton. Et malgré cela, on a vraiment été très près de réussir notre coup.

 

Deux éléments nous ont été fatals : la dernière bosse qui débutait à 2 kilomètres de l’arrivée pour se terminer à 400 mètres de la ligne, et ensuite le fait d’avoir un peu jouer avec le feu. Personnellement j’étais à peu près sûr de m’imposer en cas d’arrivée au sprint à cinq et dans le final j’ai donc cessé de collaborer pour économiser mes forces. Je n’ai pas été le seul. En réalité on s’est tous un peu regardés, mais un peu de trop et l’avant du peloton nous a avalés à 300 mètres de la ligne !

" C’est dommage, il y avait un beau coup à jouer. Je ne suis pourtant pas trop déçu. Le but ce matin était de me mettre à l’épreuve pour continuer à améliorer ma condition en vue des classiques du Nord en général et de Paris-Roubaix en particulier. Et de ce côté-là, j’ai été servi ! Toutes les conditions pour ce faire étaient en effet réunies ! J’ai pu constater que ma forme est ascendante et je repars chez moi le moral gonflé à bloc ! 

 

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