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** LE CHÂTEAU DES TEMPLIERS, Ballan-Miré

Florent un de invité d'honneur, aux Championnat de France 2012,

à St-Amand-les-eaux.

FLORENT FIDELE A SA TOURAINE !

 

INTERVIEW réalisée en avril -- Paru le 11 avril 2012, dans la  " Nouvelle République."

Afin de meubler un peu cette interview, j'ai décidé de créer quelques titres de châpitres...etc...

  

Sa carrière a connu des hauts et des bas mais Florent Brard ne regrette rien de ses années cyclistes.

Sa reconversion est lancée : le voici chef d’entreprise.

       Tous les quinze jours, il quitte la capitale où il s'est posé depuis presque deux ans. Et revient en

famille dans sa Touraine natale. Celle où il a écumé, gamin, les routes à vélo, arborant fièrement les

couleurs du PL Paul-Bert. Celle où il a aussi appris à aimer le vin, l'une de ses grandes passions.

C'est donc à Ballan-Miré qu'on l'a retrouvé. Pendant près de deux heures, il a passé en revue sa carrière.

Et raconté surtout sa nouvelle vie.

 

    MAINTENANT :

-- la Nouvelle République -- Que devenez-vous depuis la fin de votre carrière en 2009 ?

-- Florent -- « Je me suis associé avec Erwann Menthéour dans une société de coaching en ligne, appelée Fitnext.com. On fait des plans alimentaires et sportifs. Cela fait tout juste un an que c'est ouvert. » (site de Fitnext découvrir ici)

Comment cela s'est fait ?

-- Florent -- « Erwann venait de sortir son livre " La Méthode Fitnext, 40 jours pour prendre le contrôle de votre corps ". Le site est un prolongement. En fait, c'est un site pour la santé durable. On s'adresse à des sportifs mais surtout aux femmes et hommes qui veulent maigrir, aux retraités. J'ai toujours été passionné par la diététique, même si j'aime bien manger et si j'apprécie le bon vin. Notre travail est basé sur la naturopathie : l'idée est de prévenir plutôt que guérir et promouvoir le bien-être. »

Mais vous avez suivi une formation spécifique ? 

-- Florent -- « Moi, je me base sur mon expérience de sportif de haut niveau. En fait, on a développé un logiciel qui permet de définir le profil de la personne à partir d'une centaine de questions qui ont été élaborées par un collège médical. A partir de ce profil, Fitnext établit des aliments à privilégier, d'autres à bannir, etc. Et selon le temps, la motivation et le matos dont dispose la personne, on lui établit un programme sportif. C'est un système expert ! »

Vous aviez donc la fibre entrepreneuriale ?

-- Florent -- « Quand on est cycliste, finalement, on est déjà entrepreneur. Je ne me voyais pas dans un rôle de salarié. Après l'arrêt de ma carrière, j'ai eu quelques mois sans activité. J'aidais des amis artisans. Et en réalité, j'étais sacrément occupé ! Mais il me manquait quelque chose. Je sortais de 20 ans de vélo, toujours sous pression, avec des objectifs à venir. C'était la vie pour moi, celle que j'aimais. Et du jour au lendemain, plus rien… Il fallait que je me lance un défi. Depuis un an, je retrouve des similitudes avec ma vie de cycliste. Dans le monde de l'entreprise, il n'y a jamais rien d'acquis, c'est un travail de tous les instants, il faut se battre. »

Une reconversion dans le vélo, vous n'y avez jamais songé ou ça n'a pu se faire ?

-- Florent -- « Au début, je voulais travailler dans une équipe parce que le vélo, c'est vraiment ma passion. Mais, plus les mois passent, et plus je me dis que finalement c'est peut-être un bien de ne pas être resté dans ce milieu. J'ai appris tout un tas de nouveaux métiers. Je découvre par exemple les joies de la compta ! Et c'est incroyable le nombre de chèques qu'une entreprise doit sortir ! »

Le vélo, c'est donc du passé.

-- Florent -- « Peut-être que j'y reviendrai un jour mais, en ce moment, je n'ai plus beaucoup la tête à ça. En fait, j'aimerais y revenir mais avec mes idées… Aujourd'hui, le cyclisme est le sport le plus propre parce que le plus contrôlé. Donc la différence se fait sur l'entraînement et la diététique alors qu'elle a été mise de côté pendant longtemps. Alors, un jour, peut-être. Mais tout ça, c'est du rêve. »

 

 

  RETOUR SUR LE PASSE

-- la Nouvelle République --  Revenons à votre carrière cycliste. Quels moments forts vous ont marqué ?

-- Florent -- « Les classiques, le Tour… Mais j'adorais aussi quand j'étais minime, cadet, junior  : chaque dimanche, tu jouais ton honneur, ta fierté et il n'y a rien de plus important quand t'es ado ! Avec le recul, je me dis que le sport est vraiment super important pour structurer les jeunes. »

Et la seconde, chez les pros ?

-- Fllorent -- « C'était une vie de bohème. On était parti 200 jours par an et j'ai trouvé ça super. Et puis, c'était la possibilité de faire des courses comme Roubaix ou les Flandres : ce n'est peut-être pas là que je me suis le mieux exprimé mais c'est là qu'il y a la plus grande tension, beaucoup d'émotions. Le Tour, après, c'est encore autre chose. »

On a retenu une course, au risque de vous surprendre : le Tour de l'Avenir 2001 perdu pour une seconde sur Menchov

-- Florent -- « Pour quatre centièmes ! C'est le seul regret de ma carrière parce que je l'avais amplement dans les jambes. On se battait avec Chavanel et finalement Menchov est sorti avec Baden Cooke. Derrière, je me retrouve seul à rouler et j'échoue à rien. 2001, c'est ma meilleure année… 2002 a été le tournant de ma carrière. »

Venons-y à cette histoire de dopage : contrôlé positif aux corticoïdes en août 2002, licencié par le Crédit Agricole et finalement blanchi.

-- Florent -- « Cet épisode fait partie intégrante de ma vie. En 2001, tout me réussissait, j'avais 25 ans, un gros contrat, j'étais un peu starifié. Et puis en 2002, quand je me suis remis à marcher, je me prends cette grosse gamelle à Villefranche-de-Rouergue, sur le Midi-Libre. Derrière, j'ai eu deux mois off et j'ai repris sur une course que je n'aurais pas dû faire, le Tour de l'Ain. J'étais à la ramasse et sur la troisième étape, que je finis avant-dernier, je suis tiré au sort pour le contrôle antidopage… Quelques semaines plus tard, je reçois le courrier. Mais je pensais que j'allais m'en sortir parce que c'était une infiltration justifiée par mes douleurs. »

Sauf qu'il y a eu un hic et que vous avez été suspendu.

-- Florent -- « Le hic, c'est que j'avais un gros contrat et que mon entreprise voulait se débarrasser de moi alors que les choses auraient dû être plus simples… Mais j'ai été blanchi en 2005 et ensuite en 2006 dans le cadre du litige avec le Crédit Agricole. Voilà ce que m'a appris cette affaire : il faut toujours se battre et ne pas se laisser impressionner. Ensuite, un petit truc s'est cassé. Mais c'est plus la gamelle qui m'a perturbé parce qu'après j'avais toujours un pet de travers. Cette santé fragile a été mon facteur limitant par la suite. »

Et puis il a fallu refaire ses classes à l'étranger.

-- Florent -- « Personne ne voulait de moi, un seul m'a tendu la main : le Belge Jos Braeckeveldt. Avant, la Belgique me faisait peur, je pensais que c'était des fous et finalement non, il y a une vraie culture du vélo. Et je trouvais ça beau. »

Le vélo, aujourd'hui, c'est un moyen de transport ? Florent -- « Je n'en fais plus parce que c'est hors de question que j'en fasse dans Paris. Dans mes meilleurs souvenirs de cycliste, il y a ces entraînements au Ballon d'Alsace ou dans l'Aubisque : des endroits magnifiques où j'étais seul avec mon cardio, mon chrono, mon capteur de puissance, à lutter avec moi-même. Alors rouler à Paris… Et puis, les peu de fois où j'ai refait du vélo, c'était beaucoup plus dur et j'allais beaucoup moins vite donc j'ai trouvé ça beaucoup moins drôle. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

    LES VIGNES

-- la Nouvelle République -- Parlez-nous pour finir de votre amour pour le vin.

-- Florent -- « Mon grand-père, qui habitait au bout du jardin de mes parents, avait des vignes. J'étais toujours rendu là-bas, je taillais, je faisais le vin. C'était le petit pinard du quartier mais cela m'a amené vers cet univers. C'est à la fois une passion et un plaisir. J'aime ça et j'aime la culture qu'il y a autour du vin. Plus tu connais de choses sur le vin, plus tu as l'impression de ne rien connaître tellement c'est vaste. »

 

 

    AUTRES

-- la Nouvelle République -- La phrase ? -- Florent -- « J'ai beaucoup appris auprès d'un mac comme Bodier. »

Attaché à ses premières années de cycliste, Florend Brard n'oublie pas ceux qui l'ont formé. « D'abord mon père, qui a été mon premier entraîneur. » Et puis un certain Philippe Bodier qui a façonné bien des cyclistes de la région. « Un vrai éducateur. Il savait tirer vers le haut chaque jeune, quel que soit son niveau. Ce qu'il m'a appris c'est qu'il faut toujours donner une mission à quelqu'un, que personne n'est jamais inutile. Dans une équipe comme dans la vie. Et ça, ça sert toujours. »

Le chiffre -- Florent -- "« 2. » Comme le nombre de Tour de France effectués par Brard en… voiture. En 2010 et 2011, il travaillait pour l'équipe internet de France Télévisions. « J'ai trouvé ça passionnant mais maintenant je n'ai plus le temps. J'ai pris conscience que le Tour, c'est un truc extraordinaire. Sur le vélo, tu ne vois pas ce qui se passe sur le bord de la route, cette ferveur."

** LES GROTTES DE LA SAVONNIERE

 ** LE CHÂTEAU DE VILLANDRY

LA JOCONDIENNE 2012 (Randonnée de J.Hivert)

Extrait article paru le 20 novembre 2012, dans la Nouvelle République

 Fabrice Pelluard, l’UC Joué et le BMX jocondien n’ont pas été bien récompensés des efforts qu’ils ont déployés. Participation moyenne, maisHivert était là.

Le temps pluvieux a incité bon nombre de clients potentiels à rester au lit. Ils n'étaient que 200 volontaires, contre 450 l'an dernier, rassemblés pour le départ, sur le coup de 9 heures, près de la piste de BMX aux Bretonnières.

Quelques coureurs connus

Parmi eux, des anciens coureurs, Jean-Marie Lemoine, Florent Brard, d'autres encore en exercice, Vincent Pelluard, Yvan Sartis, Romain Chaudoy, Nicolas Hayes et un fidèle de cette rando, Jonathan Hivert.

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