T.de l'Avenir 2001

TOUR DE L'AVENIR 2001

JOUR J / Avant le départ.

Article paru le 6 septembre 2001, dans " l'Equipe."

- La révélation de la saison, le français veut réaliser une bonne semaine en vue du prochain Mondial
-- Florent -- " Il n'était pas prévu que je sois au Tour de l'Avenir, mais comme c'était pour moi difficile de faire la Vuelta et le Tour, j'ai préféré cette solution." - " Je suis motivé pour la fin de saison et le Championnat du monde, donc je dois courir pour conserver ma forme. Je n'ai pas de prétention pour le Classement Général, je ne peux pas faire toutes les courses à fond et compte tenu de l'époque avancée de la saison, il ne me reste plus beaucoup de cartouche."

ETAPE7 - RAMBERVILLERS (CLM Individuel : 26km)

-- Florent -- " Je n'ai pas de regrets, je suis même content de moi.

J'ai su que j'avais deux secondes d'avance sur Bodrogi à mi-parcours, il m'a

semblé que j'avais bien fini : cela signifie qu'il était donc plus fort !

J'ai tout donné, je n'ai pas fait d'erreurs, j'ai de bonnes sensations au bout de sept jours de course, alors que, généralement, je m'écrase, et là ce n'est pas le cas. Face à Bodrogi, je ne me faisais pas trop f'illusions, même si je pensais un peu à la victoire. On court ensemble depuis les juniors, et il m'a plus souvent battu que je ne l'ai fait. Je l'aime bien, c'est un copain."

ETAPE8 - GERARDMER - BELFORT (130km)

Après l'étape

-- Florent -- " A 50 mètres, je croyais que j'allais gagner, finalement 4ème.

Je ne suis pas rapide, mais généralement jeme débrouille bien dans les

sprints. Il m'a manqué de la vitesse."

J'ARRIVE SUR MES ROUTES D'ENTRAÎNEMENT. ENFIN, JE VAIS PASSER LE BALLON D'ALSACE EN COURSE !"
FLORENT BRARD avait-il connu de réels problèmes au plus fort de la pente ?

-- Florent -- " En fait, je supporte mal la pluie, je suis affûté, et j'avais les cannes dures. Les Espagnols, eux, ont du punch, ils attaquent. Je suis assez diesel, je me suis mis à mon rythme, et j'ai pu revenir. Sur le haut du Ballon, c'est même moi qui ait attaqué." Malgré la route mouillée et l'enchaînement des virages, Florent fut également le plus rompt dans la descente.

-- Florent -- " Je suis parti devant pour ne pas subir le train des autres, et puis je connaissais les lieux par coeur. Au pied, j'ai récupéré deux secondes de bonifications, ça peut toujours être utile. Prendre le maillot, presque à la maison, sur mes routes d'entraînement c'est très bien. J'espère le garder, en tout cas je fais tout faire pour que ce soit le cas."
Son seul regret ? -- Florent -- Ne pas avoir gagné l'étape. " J'aimerais tellement à nouveau lever les bras, revivre ce frisson ....."

ETAPE9 - GERARDMER - MONTBENOÎT (17km)

Après l'étape

-- Florent -- " J'ai souffert du froid comme beaucoup de coureurs. J'avais

trois coéquipiers qui, sur une étape difficile, ont longtemps tenu la baraque.

Dans la dernière montée on m'a attaqué, je n'étais pas très juteux, j'ai roulé

à mon train et je suis rentré au kilomètre. J'ai pris une petite cassure dans

le sprint car j'étais vraiment sec." En fait, Florent a profité d'un replat à

deux bornes du but pour sauver son maillot."

ETAPE10 - MORTEAU (135km)

Après l'étape

" POUR UNE SECONDE !! "

En dépit de la grande déception qui l'envahissait, aucune rancoeur dans le discours de Florent à l'arrivée, mais beaucoup de tact :

-- Florent -- " J'ai eu de la réussite toute la saison, mais, aujourd'hui, je manque de chance car j'avais les jambes pour gagner. J'ai fait les dix derniers kilomètres tout seul, on ne m'a pas aidé, et y a cet Euskaltel (Inaki Asasi) qui vient me serrer dans le dernier virage pour aller faire 3ème et prendre quatresecondes de bonifications. Il me fait perdre le Tour de l'Avenir. Il y a aussi un Kelme qui me prend un relais dans la descente mais les deux virages successives qu'il rate me coûtent trois à quatre secondes. Mais bon, avec des si ............ C'est la course ! "

On comprend que Florent ait au mal à la digérer cette maudite seconde car dans le 5ème et dernier tour, marqué par l'ascension de la " Côte du Chauffard ", rien ne semblait pouvoir l'empêcher de conserver définitivement son maillot jaune. Pas même cette attaque de MENCHOV, dans la montée, pensait-il. " Il était à 52 secondes et quand il est parti, je n'étais pas inquiet. Mais les autres avec moi étaient morts. Puis COOKE est sorti et là, je ne sais pas pourquoi, je n'y suis pas allé. Pourtant, j'avais les jambes. J'ai fait une erreur." A l'arrivée, le Russe avait relégué le français à 47 secondes, auxquelles s'ajoutaient 6 secondes de bonifications.

Du 6 au 15 septembre : TOUR DE L'AVENIR : 2EME à 1SECONDE de MENCHOV (Banesto)

étape 1 : Cossé-le-Vivien -- Craon (180 km) : 81ème

étape 4 : Chalette-sur-Loing (170 km): 4ème

étape 7 : A Rambervillers (CLM Ind.: 26 km) : 2ème G : 2ème à 5"

étape 8 : Gerardmer -- Belford (130 km) : 4ème G : 1er avec 10" d'avance

étape 9 : Belford -- Montbenoît (176 km) : 4ème G : 1er avec 8" d'avance

étape 10 : A Morteau (135 km) : 4ème à 47"