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STAGE, à Amiens - fin nov.2007.

DECLARATION de Florent lors du 1er stage avec sa future nouvelle équipe -- "  Cofidis nous demande finalement pas

grand chose puisque c'est une nouvelle politique. Ils nous mettent dans les meilleures dispositions qui fait qu'il

laisse les coureurs se motiver par eux-mêmes pour effectuer notre métier. En fait c'est ça qui nous demande,

sans nous parler d'objectif.... " 

 

Programmes des différents stages :

-- du 26 au 30 novembre 2007 : 1er STAGE DE TOUTE L'EQUIPE, à Amiens

== Il avait pour but de faire connaissances des nouveaux équipements et du matériel pour tous les coureurs, qui sont ensuite passés

sous les objectifs, photo et vidéo, afin de satisfaire la section marketing de l'équipe. Ils subissent aussi des tests physiques. Passent

également des entretiens individuels avec le staff technique, afin d'établir leur programme. L'emploi du temps est donc plus que chargé

voire minuté car il ne faut pas oublier les sorties quotidiennes, d'au moins 3 heures 

 

-- du 10 au 15 décembre 2007 : 2ème STAGE DE TOUTE L'EQUIPE, à Montpellier

 == Ce stage avait quant-à lui comme but de beaucoup rouler !!  Mais aussi ...... la présence de séances de musculations étaient au

programme ! De quoi une nouvelle fois ne pas s'ennuyer lol!

 

 

" REDEVENIR ACTEUR."

 

Interview paru dans la " FFC",  le 8 janvier 2005 8"

Pourquoi revenez-vous dans une équipe française ?

-- Florent --  " C'est moi qui ai postulé pour venir chez Cofidis. Je m'entraîne avec Stéphane Augé et cette équipe me faisait envie. Malgré tout ce qui s'est passé (le cas de dopage de Moreni et l'abandon du Tour en 2007, ndlr). Eric (Boyer) a eu un discours qui m'a plu. On revient un peu à la base avec plusieurs équipes en une, un groupe pour les classiques, un autre pour des courses par étapes. Car on ne peut pas créer un groupe avec trente coureurs."

 

Qu'allez-vous faire cette année ?

-- Florent -- " J'aurai davantage de responsabilités. A la Caisse d'Epargne (son équipe en 2006 et 2007), j'étais un équipier et je faisais cela avec beaucoup de plaisir. Je n'ai pas beaucoup couru l'an dernier. J'avais envie de changer, redevenir un peu plus acteur sur les courses. Je vais faire les classiques, découvrir Milan-Sanremo à l'âge de 32 ans et puis j'essayerai de marcher sur Paris-Roubaix. Je penserai ensuite au Championnat et au Tour de France. Mais, pour l'instant, je préfère me consacrer au début de saison. Je vais courir l'Etoile de Bessèges, le Tour du Haut-Var, des courses que j'aime bien."--" J'avais d'autres offres concrètes. Mais cofidis est la seule équipe vers laquelle j'ai entrepris moi-même la démarche. Je roule tous les jours avec Stéphane Augé et Maryan Hary. C'est par eux que j'ai demandé un rendez-vous à Eric Boyer (le manager). Je l'ai rencontré sur une course au printemps. On se connaissait, sans plus. On a discuté très tard. On n'a pas parlé de dopage ou de pognon. On a parlé de vélo, de notre passion....."

 

* Que retenez-vous de vos expériences à l'étranger ?

-- Florent -- " L'échange. C'est une bonne expérience. Ma vision de la France a évolué. Je me suis aperçu que, s'il y a aussi des côtés négatifs, on a des super-équipes, des super-sponsors, des structures de dingues. On a beaucoup de choses et on se plaint beaucoup. Ce doit être dans la nature du Français ! "

BRARD RENOUE AVEC LES BASES.

 

interview dans " la N.République, le 10 janvier 2008".

-- La présentation de l'équipe Cofidis, a permis de retrouver un Florent Brard détendu

comme jamais et déjà tourné vers un programme de courses qui lui convient à merveille.

 

* Après 2 saisons au sein de l'équipe C.d'Épargne, on vous sent très heureux d'arriver chez Cofidis

-- Florent --  « C'est normal, j'ai le programme de course que je souhaitais. Je suis plus

affûté que jamais et je retrouve des gars avec qui j'ai des affinités comme Dumoulin, Augé

ou le jeune Blain, un mec à suivre. Et puis il y a ceux qui sont, comme moi, sur Pau

(NDLR, Maryan Hary, Augé, le néo-pro Rein Taaramae). Il y a aussi le Châtelleraudais

Sylvain Chavanel, l'autre “ régional ” de l'étape (rire). Il a toujours fallu que je m'adapte,

mais là c'est facile. Il y a eu un bon casting au niveau des coureurs. »

 

* On a l'impression que vous vous sentez déjà très à l'aise dans cette équipe

-- Florent --  « L'intégration se passe à merveille. Je suis un peu le boute-en-train, mais il va falloir que je me calme un peu. C'est rare, en tout cas, qu'en début d'année, il y ait déjà dans une équipe cette sensation de groupe. Et j'en fais partie (ravi) ! » 

 

* C'est vous qui avez approché le premier Cofidis et Éric Boyer a d'ailleurs salué votre démarche. Quel rôle vous a-t-il confié ?

-- Florent --  « D'abord, on ne me donne pas d'objectif en terme de résultats. Chez Cofidis, on est mis dans les meilleures dispositions pour courir. Nous avons ainsi un entraîneur (Vincent Villerius, qui était l'adjoint de Frédéric Grappe) qui va nous suivre toute la saison et qui vient même s'installer à Pau. Je vais commencer ma saison à Bessèges puis j'enchaînerai avec le Tour du Haut-Var, la Sardaigne, Tirreno-Adriatico et Milan-San Remo. San Remo, je ne l'ai jamais fait et comme j'aime les traditions, je ne serai pas sur Paris-Nice parce que San Remo, c'est à Tirreno que ça se prépare ! Mon premier objectif, malgré tout, c'est avril avec Paris-Roubaix. »

  

* Vous avez envie d'y faire un coup comme en 2005 lorsque vous étiez chez Agritubel ?
-- Florent --  « Un coup, oui. En plus je suis dans une équipe qui a la culture Roubaix. Il y a un vrai groupe de classiques que je vais intégrer. On en a déjà parlé avec Alain Deloeil pendant le stage que l'équipe a fait à Montpellier. En fait, au sein de l'équipe, il y a trois groupes et ça me plaît. On revient aux bases du cyclisme. On crée une saine émulation. Avec Sylvain (Chavanel), on partagera à peu près les mêmes groupes, on devrait donc faire la même préparation à peu de choses près. »
 

* Et vous retrouvez un autre « chambreur »…

-- Florent -- « Je le suis encore plus que lui. Mais je me retiens parce que c'est mon leader (éclat de rires). Vous savez, il y a d'autres coureurs à suivre dans cette équipe. Tenez, l'Estonien Taaramae avec qui je roule. Au niveau moteur, il est impressionnant. C'est un courageux, il sait ce qu'il veut. »

 

* A bientôt 32 ans, il vous offre l'occasion, avec d'autres jeunes de l'équipe, de partager votre expérience

-- Florent --  « J'aime bien faire profiter les jeunes de ce que j'ai vécu. Quand je me retrouve avec eux, Taaramae, Blain, un phénomène celui-là, j'ai l'impression d'être encore jeune. Et pourtant, j'en suis quand même à ma dixième licence pro. On ne va pas dire ma dixième saison, parce qu'avec moi, c'est toujours un peu compliqué."

Interview paru dans "Velo101", le 22 janvier 2008".

Mercredi 13 janvier, hôtel des Cofidis à Saint-Aygulf.

--- Les coureurs sont revenus d'une sortie de quatre heures. 18 heures, c'est l'heure de la présentation du système ADAMS. Les dirigeants d'Agritubel, en stage à La Londe-les-Maures, sont venus aussi. ADAMS, un logiciel qui va gagner en notoriété cette année, les coureurs l'ont souhaité dans leur majorité pour que le cyclisme retrouve sa crédibilité. Big Brother is watching cyclisme, quinze contrôles environ par an, une localisation obligatoire, vacances comprises. Certains parlent d'atteintes aux libertés pour moins que ça. On cherche le George Orwell qui pourra nous prédire si c'est LA solution. Une première évidence. Quinze ans de trop grandes libertés prises par tous les acteurs du cyclisme, on dit bien tous, ont conduit à une sacrée remise en question des libertés des cyclistes. Espérons que toutes les instances, dirigeants, sponsors, organisateurs, médias, etc... joueront le jeu. Le cyclisme est un beau sport, il a tout à y gagner. Florent Brard juste sorti de la longue réunion, nous livre son analyse, sur ADAMS et sur sa nouvelle tranche de vie chez Cofidis. 

* Florent, vous sortez de la présentation d'ADAMS, quel est votre sentiment ?

-- Florent --  " C'est un peu plus lourd que prévu. Lutter contre le dopage, c'est très bien, mais là, c'est un programme assez contraignant. C'est dommage d'en être arrivé là aujourd'hui, c'est navrant. A cause de certaines dérives, on en arrive à d'autres dérives pour la lutte antidopage. On devra tous avoir un ordinateur, rentrer notre emploi du temps, 365 jours par an. De plus, on apprend que plein de gens vont avoir accès à ces renseignements, certains dont on ignore totalement l'existence. L'UCI vient nous expliquer le système, il fallait faire quelque chose mais c'est plus lourd que ce que j'aurais pensé."

 

* Concrètement, combien de fois allez-vous être contrôlés ?

-- Florent --  " Douze contrôles sanguins et quatre urinaires minimum, plus les test de la FFC, puisqu'ils ne se sont pas mis d'accord, avec les soucis d'accréditations de labos. Dommage qu'ils ne puissent pas accorder leurs violons. Donc seize contrôles, plus ceux effectués en course. Là, si ce n'est pas efficace, je ne comprends plus rien, on va finir comme des passoires."

 

* C'est la mise en place. Peut-être y aura-t-il des aménagements ?

-- Florent --  " Oui, c'est en théorie. On doit donner aussi notre programme de vacances. Je suis conscient que tout ce qui est nouveau est tout de suite critiqué. Attendons de voir les six prochains mois, pour voir s'installer le dispositif, ses effets et la gestion par l'UCI et la réponse des coureurs. On a posé des questions comme sur le financement, ils n'ont pas su nous répondre. Les coureurs n'ont pas été consultés, on est en bout de chaîne. On nous annonce que 4 % des gains serviront à financer ADAMS, on était à 2 %. Là, on sait que ce sera 4 % sans aucune concertation. Cédric Vasseur (NDLR : le président de l'association internationale des coureurs) a mis son véto. Espérons que ce sera suivi. Là encore, s'il faut en passer par là pour retrouver de la crédibilité, tant mieux, mais la crédibilité se paie cher."

 

* Votre liberté en prend un coup ?

-- Florent -- "  Oui. Qu'ils viennent chez moi, je peux accepter, même si ça m'embête, mais ma femme, ma famille, pas forcément. Malheureusement, les excès du passé font qu'on en est là. Je le déplore. Moi, ma passion, c'est le vélo, c'est le cyclisme. Il faut avoir une formation pour l'informatique. Certains vont être obligés d'acheter un ordinateur, ne soyons pas archaïques, mais c'est lourd à mettre en place. Espérons que ce soit un passage obligé."

 

* Si on parle de sport, comment se passe ce retour dans une équipe française ?

-- Florent --  " Déjà, ça parle français et flamand. En fait, ce n'était pas le souhait de revenir en France, je suis à l'heure de l'Europe, c'était le souhait de revenir chez Cofidis. Dans chacun des pays, on fait les mêmes courses, toutes les expériences sont enrichissantes. Mais je voulais aller chez Cofidis car le discours me plaisait, malgré ce qui a pu se passer. Je me suis très bien accordé avec Eric Boyer, et puis j'avais un petit groupe de gars que j'avais envie de rejoindre. Pour moi, le ProTour a aseptisé le cyclisme, qui a perdu en convivialité. Il n'y a plus trop l'ambiance famille. Eric me parle de groupe, de famille justement, et quand je vois comment ça se passe ici, on retrouve la notion de groupe. On est à la même table avec les soigneurs, les mécanos, j'ai besoin de ce facteur humain, d'avoir la banane, de se miner en haut des bosses. Tout ce qui se passe aujourd'hui dans le cyclisme, ça écorne un peu ma passion. D'ailleurs, ma passion est en train de muter, je suis peut-être un peu moins compet' qu'avant mais je suis plus dans le plaisir du vélo, essayer de prendre ce qui est bon à prendre et tenter d'occulter toutes les vicissitudes extérieures. D'un autre côté, j'ai de la bouteille, c'est 'tout nouveau, tout beau'. Pour l'instant, c'est tout beau, pourvu que ça dure. J'ai des affinités avec Samuel Dumoulin, Alexandre Blain."

 

* Comment s'est passé l'hiver ?

-- Florent --  " J'espère avoir fait un bon hiver, mais ça fait longtemps que je n'ai pas couru, depuis les Championnats de France, puis le Limousin et basta. Donc je profite du stage pour me jauger, voir où j'en suis. J'ai bien bossé, ça va revenir rapidement. Mes objectifs arriveront à partir du mois d'avril."

 

* Quel sera votre programme jusqu'en juillet ?

-- Florent --  " On commence à Bessèges, puis Haut Var, une course en Sardaigne, Tirreno, Milan-San Remo, que je veux découvrir, et surtout avec une préparation à Tirreno, sentir monter la pression et voir toute cette comedia d'el arte. Milan-San Remo, c'est un mythe, un peu comme Paris-Roubaix. Des courses pas aseptisées. Ensuite, ce sera la préparation pour Paris-Roubaix. Mon manager est président de l'AIGCP, les choses bougent, le cyclisme évolue, le spectacle va être remis au goût du jour. Et Paris-Roubaix en sera un rendez-vous majeur. Qui plus est, Cofidis joue à domicile, à l'inverse de ces deux dernières saisons où la priorité de la Caisse d'Epargne était tout autre. Là, premier stage, on parle déjà de Roubaix, deuxième stage encore un peu plus. Le groupe se fait et ça va monter comme ça jusqu'en avril."

 

* Vous êtes un des seuls à posséder les liserés tricolores dans l'équipe. Les Championnats de France, c'est aussi un rendez-vous majeur pour Cofidis ?

-- Florent --  " Oui, puisque jusqu'à maintenant, ils étaient en sous-nombre. Là, ça change. D'ailleurs, on nous parle de trois axes : Roubaix-Championnat et Tour. Pour moi, la maillot tricolore reste un excellent souvenir, mais mes meilleurs moments de vélo restent quand j'étais Ccadet-Junior, l'œil encore pur, l'émotion pure. Le titre, j'étais presque plus content pour mes parents, mes proches, que pour moi. Mes deux premiers Paris-Roubaix où j'ai fini presque à la nuit, c'est inoubliable, fabuleux. Il m'est arrivé plein de choses. J'en ai encore la chair de poule. Idem pour mon premier Tour des Flandres en 2006, un serpent humain de 270 bornes. Là, on sent le cyclisme. Le vélo, qu'on soit jeune, cyclo ou pro, en haut d'une bosse, le mal de jambes est le même, sauf que certains la montent plus vite que d'autres. Le vélo doit sortir des affaires pour faire ressortir ce plaisir, cette passion."

 

* Pour finir, une structure comme Slipstream qui rassemblera son groupe sur un même lieu, vous y croyez ?

-- Florent --  " Oui et non. C'est normal d'avoir une émulation de groupe. Si j'ai déménagé à Pau, c'est pour retrouver des coureurs comme Hary, Portal, Bergès, Agnolutto, et des amateurs. Ca, j'y crois à fond. Quand on est deux dans une bosse, on la monte toujours plus vite. Après, je fais du sport, donc je n'ai pas envie d'avoir un GPS dans mon téléphone, pour qu'on sache où je suis, ce n'est que du sport malgré tout."

BRARD ET CHAVANEL JOUENT LES FLANDRIENS.

 

Paru dans " la N.République, le 9 janvier 2008 "---

Parole d'.BOYER -- " Les deux coureurs que je voulais, je les ai eus. Florent Brard et Samuel Dumoulin sont deux valeurs sûres, des coureurs qui ont déjà gagné des courses."

"  Seuls huit membres de l'équipe étaient présents dans ce qui s'apparentait plus à un point presse amélioré. Un souhait du staff de la formation nordiste qui accueillait quelques-unes de ses têtes de série à commencer par Sylvain Chavanel et Florent Brard.Le Châtelleraudais et le Tourangeau se retrouvent pour la première fois sous le même maillot, mais ils n'ont guère goûté la formule de cette présentation d'un nouveau genre. « C'est vrai que ça change, mais je ne la trouve pas terrible,commente d'emblée Chavanel. Les autres coureurs sont un peu mis à l'écart. » Et Brard de reprendre au bond :

-- Florent --  « On vit déjà une époque pourrie pour le vélo ; si en plus on supprime la présentation des coureurs. C'est pourtant la tradition… »   En un instant, Sylvain et Florent, tête de pont d'une formation Cofidis qui s'est recentrée sur les coureurs hexagonaux (19 Français pour 11 étrangers), dévoilent la complicité qui les unit sous des couleurs que le deuxième a rejoint à l'intersaison. Ils auront l'occasion de la renforcer encore plus cette année où leur programme, qu'ils ont dévoilé hier, sera similaire.

-- Florent -- « J'ai le programme que je voulais, se félicite Brard. Je vais débuter à Béssèges puis il y aura le T.du Haut-Var, le T.de Sardaigne, Tirreno-Adriatico et Milan-San Remo que je n'ai jamais eu l'occasion de courir. Ensuite, en avril, ce sera Paris-Roubaix. J'arrive dans une équipe qui a la culture Roubaix et un vrai groupe de classiques que je vais intégrer. »

Ce groupe, dédié aux Flandriennes, Sylvain Chavanel en sera également l'un des ténors au côté du Belge Nick Nuyens. Une innovation pour le Poitevin qui avoue « qu'après neuf saisons professionnelles, une certaine routine s'installait. » - L'an dernier, Éric Boyer, le manager général de l'équipe Pro Tour, n'a eu de cesse de prédire à son leader une belle victoire. Elle n'est pas venue. Le signe, pour Chavanel, qu'il fallait peut-être revoir son approche des objectifs. Il s'est donc mis d'accord avec Alain Deloeil, en charge des « Flandriens » : « J'attaquerai au Tour Méditerranéen puis j'enchaînerai avec le Tour d'Algarve au Portugal. Après, ce sera le Het Volk, la Flèche Brabançonne et Gand-Wevelgem pour préparer le Tour des Flandres. » - Comme pour Florent Brard, le Tour de France demeure l'objectif majeur de Sylvain Chavanel. Mais ce dernier a donc décidé d'y arriver par des chemins détournés : « Tous mes points de repère sont sur les courses par étapes, mais j'ai le gabarit pour les Flandriennes. C'est vrai qu'il y a plus de risque de chutes, mais je touche du bois (rire). En tout cas, ça ne chamboulera pas ma saison. »

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