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TOUR DES FLANDRES

 

LA POISSE !!

Infos personnelles : FLORENT TRES MALCHANCEUX EST CONTRAINT A L'ABANDON !!  La cause ? Chute (comprenant aussi F.Cancellara) ......et ennuis mécaniques par la suite ---  Diagnostic ? Douleurs aux côtes, erraflures, ........ .... Enfin Florent est contraint à l'abandon aux allentours du km150.

Les gros points forts :

- km151 : Monteberg (Mont)  / - km153 : Sprint de bonification  du Kemmel Top (Mont)  / - km172 : Monteberg (Mont)  /  - km174 : Sprint de bonification du  Kemmel Top (Mont)

 

Ils étaient 193 coureurs au départ de cette 69e édition de la semi-classique flandrienne. Et surtout 1 américain et 2 français aux avants-postes et cela dès le km38 (reste 169 km) ! Ces trois hommes prenaient jusqu'à 11 minutes d'avance sur le peloton qui embrayait à 100 kilomètres de l'arrivée.

 

RESUME DE LA COURSE -- Pour info : Florent avait déjà tenté de partir (dès le km18),

dans un groupe d'une dizaines d'hommes.. Mais en vain !

- km62 -- Au Sprint d'intermédaire d' Ostende :  Florent est passé en tête devant R.Hammond

et Ch.Mengin. L'avance est de 7'

- A 137 kilomètres de l'arrivée -- le trio compte 7'25" d'avance sur le peloton- A 122 kilomètres de

l'arrivée -- 9'05" d'avance

- A 107 kilomètres de l'arrivée, soit au km100 : l'écard est de 10'50"

 

Dès lors à 98 kilomètres de l'arrivée l'écart fondait jusqu'à se stabiliser à environ quatre minutes.

La première ascension du mont Kemmel permettait au peloton de se rapprocher encore et de

contrôler les trois hommes. C'est alors que les chutes s'enchaînaient avec pour principales

victimes, Servais Knaven et Jimmy Casper qui tombaient lourdement dans le même secteur pavé.

- A 50 kilomètres de l'arrivée -- peloton continuait son effort alors que le trio de tête abordait la

seconde montée du Kemmel. Pendant ce temps là, un groupe, composé de Boonen et de Freire

tentait de faire la jonction. Ventoso, Burghardt et Freire s'extirpaient du groupe de poursuivant et

rejoignait le trio au moment où Florent Brard lâchait prise (aux allentours des 17 derniers kilomètres)

- A 30 kilomètres du but -- Treize hommes s'échappent à la poursuite du trio de tête : Abakoumov

et Rast, Baumann et Burghardt , Boonen et Weylandt , Cooke,  Freire, McEwen Nuyens,

O'Grady, Rojas, et Ventoso.

- A 15 kilomètres de l'arrivée -- un trio poursuivant (Burghardt - Freire et Ventoso) opère la

jonction avec le groupe de tête. Les six collaborent alors pour éviter un retour du peloton. Il y a

danger dans le final mais c'est bien parmi ses six échappés que se jouera la 69è édition de

Gand-Wevelgem

 - A 5 bornes de l'arrivée -- les 5 hommes restant (sans Florent) comptent encore 40 secondes

 d'avance. Il se livrerait un duel en petit groupe pour la victoire.

Freire se postait en fin de groupe, gardant l'oeil sur les deux T-Mobile (Hammond et Burghardt)

tandis que Cancellara, à l'avant du peloton tentait un dernier relais appuyé pour revenir, en vain.

- A 2 kilomètres du but --  Burghardt démarre. Freire le contrait et le groupe explosait.

Dès lors, c'était chacun pour soi et Burghardt attaquait à la flamme rouge. Freire hésitait et ne parvenait pas à refaire son retard.

Podium : 1er : Burghard (T-Mob) - 2è : Hammond (T-Mob) - 3è : Freire (Rab) -- Florent termine dans le peloton à la 91ème place. 

 



Article paru le 12.04.07, dans l'Equipe

Parole de Florent, après la course -- " Je ne prends jamais de fringale, il faut que ça tombe aujourd'hui. Je commençais à être un peu dans le dur et à un moment je n'y voyais plus rien.... Je n'ai fait que 150 bornes au T.des Flandres, je pense que c'est ce qui m'a manqué. Et puis, je suis tombé. J'ai encore mal à l'épaule, je vais voir l'ostéo, mais ça ira pour Paris-Roubaix."

GENT-WEVELGEM

 

UN TRIO DE TÊTE AURA ANIME LA COURSE JUSQU'A LA FIN.

 

PARIS-ROUBAIX

        Les belles gamelles de Florent

 

AVANT L'épreuve

Interview paru sur le site officile de l'Equipe C.E, le 12 avril 2007

GENT-WEVELGEM

-- Florent -- " Mercredi, dans Gand-Wevelgem, j’étais dans la bonne échappée. Mais j’ai lâché prise dans les derniers kilomètres. La faute à une fringal Fringale e, qui m’a scié les jambes. Il m’a manqué également d’avoir suffisamment de kilomètres de course dans les jambes. L’entrainement, c’est bien, mais rien ne remplace la compétition. Avec un Paris-Nice ou Tirreno Adriatico derrière moi, j’aurais peut-être accompagné les cinq échappés jusqu’au bout. "

 

PARIS-ROUBAIX

*** Reconnaissance

-- Florent -- " Jeudi, nous avons effectué une première reconnaissance du parcours. Nous avons roulé sur la deuxième partie de Paris-Roubaix. Les pavés étaient secs. Vendredi, nous reconnaîtrons la première partie, la plus excitante, celle où la course se lance. Samedi, journée plus calme. Avec, en final, la présentation de l’équipe à Compiègne. "

*** Troisvilles

-- Florent -- " C’est le nom du premier secteur pavé. On l’aborde après 100 kilomètres, mais c’est vraiment là que la course démarre. A l’approche des pavés, la tension monte. Tout le monde est encore frais et essaie de se placer en tête. Ca frotte de partout, il y a souvent de belles gamelles. Une fois dans les pavés, c’est parti ! Les soubresauts des vélos sur la pierre, les bidons qui volent, et les premières crevaisons… "

*** 7

-- Florent -- " J’ai couru 6 fois Paris-Roubaix. Ma meilleure place, 7ème. J’attaque cette septième participation avec beaucoup d’ambition, mais aucune pression. Certaines équipes, comme la Quickstep, jouent une partie de leur saison sur cette course. Nous, dans l’équipe caisse d’Epargne, nous sommes juste là pour jouer les outsiders. Notre tactique ? Nous placer dans les bonnes échappées ! "

*** Nico et moi

-- Florent -- " Nicolas Portal a bien roulé l’an dernier sur Paris-Roubaix. Depuis le début de semaine, nous ne parlons que de pavés… Nous nous chambrons pas mal – en fait, surtout lui, il adore chambrer, et profite de ma gentillesse (rires de Nicoles Portal). Ce matin, lors du repérage, la route était déserte, et nous avons essayé d’imaginer la foule qui serait là dimanche… En particulier les photographes, qui se placent dans les endroits stratégiques, pour immortaliser nos chutes. Je me demande si, parfois, ils ne mettent pas un peu d’huile sur les pavés… (rires)."

***  Mythique

-- Florent -- " J’adore Paris-Roubaix. C’est vraiment une course unique, pas stéréotypée. Il ya du sport, du courage, parfois même du sang et des larmes. Bon, je ne vais pas non plus là-bas avec l’espoir de me casser la clavicule… En tout cas, dimanche, a priori, le temps sera sec. C’est déjà ça…"

 


Article Paru, le 14 avril  2007 , dans l'Equipe -- FLORENT BRARD EST UN PASSIONNE et il est difficile de l'nterrompre quand il s'enflamme sur le cyclisme, particulièrement sur Paris-Roubaix. Sa belle 7ème place obtenue en 2005 n'est pas la moindre de ses fiertés. Il retient aussi sa première participation en 1999, un défi qu'il avait atteint, à l'image deces anciens qui se fixaient comme objectif d'arriver avant la fermeture du vélodrome.

 

  SES Souvenirs de 1999

-- Florent -- " Être dans les délais et faire le tour de la piste devant le public était une vraie fierté, affirme-t-il. J'ai vécu ça comme une récompense suprême. Je crois même que je serai passé par-dessus le portail s'il avait été fermé. J'étais dans un état terrible, j'étais arrive vingt minutes après les premiers et je n'ai même pas eu le temps de prendre de douche, il fallait tout de suite filer à Roissy pour ne pas louper les avions. Je me souviens qu'il y avait une panne de climatisation dans la cabine, j'étais tout blanc et je transpirais à grosses gouttes. Les autres passagers semblaient inquiets pour moi, mais personne ne pouvait imaginer d'où je venais."

Le Champion de France participera, le 14 avril 2007, à son 7ème Paris-Roubaix.

-- Florent --  " J'ai même été deux fois (en 2001 et 2005) dans la grande échappée, précise-t-il sans prétention. J'ai souvent été chanceux. En tout et pour tout, je ne suis tombé qu'une fois et je n'ai crevé que deux fois."

A 31 ans, Florent connaît ses limites et ne veut surtout pas sa placer dans la peau d'un prétendant.

-- Florent -- " Si j'étais chez Quick Step, je ne serais même pas sélectionné, rigole-t-il. Sur ce genre de courses, je n'ai pas la même notion de la sécurité que les Belges, moi j'ai l'index droit collé à l'étrier, pas eux. On n'est pas fait pareil et dimanche, je serai incapable se suivre Boonen et Cancellara quand ils vont visser. Alors, il faut savoir s'y prendre autrement, savoir anticiper par exemple. J'ai tout de même ce maillot bleu-blanc-rouge sur le dos, j'ai donc des devoirs."

Il a pourtant connu cette culture lorsqu'il courait dans de modestes formations belges, Marlux (en 2003) et Chocolade Jacques (en 2004). Mais il se retrouve cette fois dans une équipe espagnole peu concernée par ce genre de courses.

-- Florent --  " Il n'y a pas chez nous une vraie culture du Nord, confirme-t-il. Il y a donc moins d'attention autour des  contrairement à lapproche du Tour de France. La pression n'est pas la même, mais moi, dans mon coin, je sais que, dimanche matin, quand on arrivera à Compiègne pour le départ, je serai stressé."

 

 

EN REVELANT SES SENTIMENTS, FLORENT SEMBLE PRESQUE GÊNE D'ÊTRE AUTANT EXCITE PAR CETTE EPREUVE. IL ADORE PARIS-ROUBAIX ET NE SAIT PAS PAR QUEL BOUT COMMENCER POUR L'EXPLIQUER.. 

  Son amour pour l'Enfer du Nord !

-- Florent --  " Il y a une vraie dramaturgie ce jour-là, on sait que tout peu arriver. On peut gagner le Tour du Pays Basque sans que personne n'en parle alors qu'être dans une échappée dans Paris-Roubaix, rien que cinq kilomètres ne passe jamais inaperçue. C'est la course d'un jour la plus médiatique, on est donc tous un peu en représentation ce jour-là, car on part pour une grande aventure."

Ce qu'il aime surtout dans Paris-Roubaix, c'est cette improvisation, ce scénario qui n'est jamais écrit à l'avance.

-- Florent -- " On a des courses du Pro Tour où tout est stéréotypé ; ici tout est possible. Contrairement au Tour des Flandres, où il faut être à 100% pour gagner et avoir surtout un bagage cycliste très développé, Paris-Roubaix, c'ets une vraie course de bourrins. Même à 95% ses capacités, on peut y croire. Il y a eu des vainqueurs inattendus, comme Demol, Wampers ou Knaven."

 

   Retour sur SA course de mercredi, à Gent-Wevelgem ! Florent s'est rassuré en s'échappant avec Hammond et Mengin pendant près de 150 kilomètres avant d'être victime d'une fringale.

-- Florent - " Je me sentais portant très bien et j'ai sans doute été trop généreux dans l'échappée. Je manquais de distance, car je n'avais pas fini le Tour des Flandres dimanche dernier. Je suis dans une phase ascendante, mais je suis encore un peu trop juste pour espérer mieux."

Mais il a compris aussi qu'il n'était peut-être pas le seul dans cette situation.

-- Florent -- " Quand j'ai été repris par le groupe de Boonen, j'ai été surpris aussi qu'il n'y avait plus aucun équipier autour des leaders. " Florent a cette capacité d'observation propre aux coureurs cultivés et imbibés par l'histoire de leur sport. Et c'est aussi pour cete raison qu'il résume égalemment ses ambitions pour dimanche.  Florent -- " Je sais que Paris-Roubaix est inaccessible, mais je m'autorise tout de même à rêver."

 

 

AVANT L'épreuve

Article Paru, le 14 avril  2007 , dans la Voix du Nord

AMOUREUX DE L'ENFER

Florent Brard et Nicolas Portal s'entraînent ensemble en Béarn sous les mêmes couleurs et abordent Paris-Roubaix avec la même motivation. Ces deux coureurs sont des cas dans le cyclisme français : ils aiment les pavés de Paris-Roubaix et ils en redemandent !

-- Dans la chambre d'hôtel qu'ils partagent depuis le début de la campagne flandrienne, Nicolas Portal et Florent Brard, deux des (rares) Français de l'équipe espagnol Caisse d'Epargne, se préparent à l'Enfer du Nord avec une certaine impatience. Brard, le champion de France, trépigne. Portal, l'ex-vététiste, se montre plus discret. Mais pour tous deux pas de doute, demain sera un des grands jours de la saison. Car les deux hommes ont déjà fait eurs armes sur les pavés du Nord. Ils ont connu la douleur bien sûr, mais leur petite heure de gloire aussi. Portal a été baptisé dès sa première participation. Seizième à Roubaix. Un petit exploit, passé inaperçu aux yeux du grand public, mais synonyme de respect dans un milieu qui connaît la difficulté de la course. Depuis, le Gersois n'a plus manqué un rendez-vous. « En quatre participations, je n'ai abandonné qu'une fois. J'étais malade. » Mais les années passant,, l'expérience s'accumulant, Portal s'avance toujours aussi prudemment face à la première portion. « Ce n'est pas parce que j'ai fait quatre fois la course que je vais commencer à annoncer que je vais gagner. Mais à la pédale, c'est une course où l'on peut faire quelque chose. Il faut courir à l'instinct. Quand Guesdon a gagné en 1997, il est arrivé dans un groupe de 15 et a surpris tout le monde en lançant le sprint. Preuve que tout est possible. »

Et ce n'est certainement pas son copain Florent Brard qui prétendra le contraire !

-- Depuis une semaine, le champion de France ne tient plus en place. Florent -- « Jeudi, on a reconnu le final, de Valenciennes à Gruson et vous savez quoi ? Ils n'ont toujours pas goudronné ! Mais tant mieux. En arrivant sur les pavés, je me suis demandé ce qu'on foutait ici, c'est tellement mieux un bon bitume bien lisse. Et puis non, un cycliste, par nature, aime souffrir. » Passionné Brard ? Un peu oui. « Ici, ça respire le vélo. Le reste de l'année, c'est le chômage et la crise, mais pendant une semaine, c'est de la folie, et en plus les supporteurs flandriens débarquent ! C'est pour ça que cette course est spéciale. Moi, je me la mets vraiment en tronche. C'est le seul moyen d'exister sur les pavés. Si l'on ne veut pas les bouffer, ce sont eux qui nous bouffent. »

-- Pas de vélo spécial. Brard et Portal : deux approches différentes. Mais deux déterminations identiques. Florent -- « L'idéal, ce serait qu'on parte tous les deux dans l'échappée du matin, s'enflamme Brard. » Le Palois d'adoption sait de quoi il parle. Voilà deux ans, cette tactique lui avait permis d'accrocher une très belle 7ème place sur le vélodrome et de se rappeler au bon souvenir des grandes équipes. Portal ui, a tenté sa chance l'année dernière, et s'est même offert le luxe d'entrer le premier dans la tranchée de Wallers-Arenberg devant les caméras avant de suivre les cadors jusqu'à 30 bornes de l'arrivée. Mais sérieusement, les deux compères de la Caisse d'Epargne ont-ils une réelle chance ? Florent -- « A priori, on n'a pas les hommes pour gagner, et nous ne sommes ni Boonen ni Cancellara », tempère Brard. « Et cette course n'est pas vraiment un objectif pour l'équipe, renchérit Portal, amoureux de mécanique et déçu de n'avoir pu bénéficier d'une monture spéciale pour l'occasion. On garde nos Pinarello monocoques en carbone avec lesquels on sent toutes les vibrations alors qu'il faudrait au moins une fourche en acier, une bonne paire de roues et quelques trucs en plus. En vérité, il faut un bon "camion". Un peu plus lourd, mais plus confortable, car il rebondit moins. Mais bon, il faut surtout avoir les jambes. » Et justement, de ce côté là, les deux néo-Palois vont mieux. Florent Brard, vient de se montrer à l'avant de la course de la course de mercredi à gand-Wevelgem, même s'il a manqué de distance.

 

 

Article Paru sur Sport.fr

AVANT L'épreuve

" Il faut aimer les pavés."

-- Paris-Roubaix a toujours fasciné Florent Brard. Pour le champion de France, l'Enfer du Nord, dont la 105e édition se dispute dimanche, reste une course à part, "la plus médiatisée du monde. Un spectacle", nous confie-t-il. Dans ce contexte, le coureur Caisse d'Epargne compte bien animer les débats sur les pavés du Nord si l'occasion se présente. Même si pour lui, le favori se nomme Tom Boonen. "Tout le monde dit qu'il ne marche pas, mais il est très, très fort", prévient le Tourangeau qui espère tirer son épingle du jeu.

 

Sport.fr -- Florent, on vous a vu devant pendant plus de 150km mercredi lors de Gent-Wevelgem, c'est signe que les jambes sont là, non ?

-- Florent -- " Oui je suis sur la pente ascendante. J'ai eu un début de saison délicat. J'aurais voulu être en forme plus tôt. J'espère que mon escapade mercredi va m'avoir servi à débloquer le compteur. Malheureusement, j'ai eu une fringale à douze kilomètres de l'arrivée. Je manque encore un petit peu de courses. Cela dit j'ai bien récupéré. Jeudi et vendredi, avec l'équipe, on a reconnu une bonne partie de la course dont tous les secteurs pavés. Je ne suis pas trop mal."

* D'où vous vient votre fascination pour Paris-Roubaix ?

-- Florent --  " Roubaix, c'est quelque chose de spécial. Au départ, tout le monde est tendu. Quel que soit l'objectif de chacun. On ne sait jamais à quoi s'attendre. Il faut toujours être concentré car tout peut arriver. On peut chuter, crever, être pris dans une cassure... Le temps passe très vite sur cette course. On ne voit pas passer les 260 bornes. Pourtant, à la fin, on est tous cramés. C'est une course d'usure. La fatigue s'installe au fur et à mesure. Au début, les premiers secteurs pavés, tu te dis "Mais c'est de la rigolade", mais après tu comprends que c'est super difficile. Les premiers dans le final sont ceux qui ont su rester frais. Et puis il y a un véritable engouement pour Paris-Roubaix. C'est la course d'un jour la plus médiatisée à travers le monde. C'est le spectacle. C'est une parade..."

* Pensez-vous pouvoir jouer les premiers rôles dimanche ?

-- Florent -- " Disons que si je veux me montrer, il ne faut pas que j'attende le Carrefour de l'Arbre pour attaquer. Je ne suis ni Boonen, ni Cancellara. Je vais essayer de saisir les opportunités. Si j'attends que la course se fasse, je peux faire au mieux vingtième. Mais je veux être acteur sur cette course. J'ai envie de me faire plaisir, de profiter de chaque instant."

* Quelle sera la stratégie de l'équipe Caisse d'Epargne ?

-- Florent -- " On sera tous électron libre. On marche tous pas mal en ce moment. On a quelques jeunes qui ont la volonté de s'investir dans les classiques. Et puis, on a des coureurs comme Vicente Garcia Acosta, Nicolas Portal ou moi-même pour animer la course."

*  Peut-on élaborer une stratégie dans une course aussi aléatoire ?

-- Florent -- " Disons que plus tu la fais, plus tu connais les secteurs où tu peux, ou ne peux pas, crever... Je pense qu'il faut vraiment bien connaître Paris-Roubaix pour pouvoir gérer au mieux les différents scénarios. J'ai un petit plan pour dimanche, mais je le garde pour moi. J'ai connaissance des quelques endroits stratégiques où je peux tenter quelque chose."

 * Quelle est la qualité indispensable pour prétendre gagner Paris-Roubaix ?

-- Florent -- " Il faut aimer le pavé. S'ils te font peur ou si tu n'aimes pas ça, tu ne peux rien faire. Un mec comme Christophe Moreau, avec son gabarit et sa puissance, aurait pu faire un truc sur cette course. Mais il n'aime pas. Dès qu'il roule sur un pavé, il dit que ce n'est pas fait pour lui. Moi je suis peut-être plus gringalet, mais j'aime les pavés alors je fonce. C'est aussi pour cela que c'est une course de spécialistes."

* Un petit favori pour dimanche ?

-- Florent -- " Je miserai sur Boonen. Tout le monde dit qu'il n'est pas bien, mais il a quand même gagné dans A Travers la Flandre, le GP E3, il fait troisième à San-Remo... Il n'est peut-être pas aussi fort que l'an dernier, mais il reste très, très fort. Cancellara est sans doute le plus costaud, mais il va devoir porter le poids de la course car il est favori. Et comme à Roubaix, ce n'est pas toujours le plus fort qui gagne..."

 

 

PENDANT L'épreuve

VOICI QUELQUES INFOS PERSONNELS DE CE PARIS-ROUBAIX 2007

- AU SECTEUR N°22, ENTRE  VERCHAIN ET QUERENAING (km138), FLORENT EST VICTIME D'UNE CREVAISON -- Suite à cet incident, Florent fait parler ses qualités de rouleur et réintègre le peloton à Denain au km153.5 /  Suite certainement à sa crevaison, il est obligé ensuite de faire un passage à sa voiture d'équipe (avec Eric Berthou qui l'accompagne) pour réajuster sa roue ! Aussi Florent n'a pas été victime de la chute dans la Tranchée d'Arenberg .... mais gêné ! De même Florent a été victime de trois crevaisons !!

 

 

LES 1ères impressions de Florent, à la fin de l'épreuve -- " J'ai fini, mais c'est vraiment un enfer. C'est une course de complète usure et la chaleur n'a rien arrangé. Ca roulait vite et ne suis pas mécontent d'être arrivé, de connaître encore la sensation du tour de piste sur le vélodrome. J'ai percé trois fois de suite, je n'ai pu vraiment rentrer à Arenberg. Mais j'étais dans le rouge et j'ai fini comme j'ai pu. O'GRADY, pour moi, c'est un grand vainqueur. On se frite souvent en course, il n'est pas commode, mais il la mérite vraiment, celle-là. Je reconnais ses qualités sportives et ça me conforte dans le fait que cette course se fait à l'expérience. Maintenant, place à la douche. J'espère qu'elle sera bonne, mais pourvu qu'elle ne soit pas trop chaude."

 

 

APRES L'épreuve

Paru sur le site officiel de l'équipe, Caisse d'épargne, le 15 avril 2007

-- Les 6 hommes de l'équipe ont bien essayé chacun leur tour de tirer leur épingle du jeu ou d'accompagner les favoris aussi longtemps que possible....

 

 Parole d'Yvon LEDANOIS -- " L' équipe est bâtie pour être compétitive sur les courses à étapes et les classiques " roulantes ". Paris-Roubaix est donc pour nous l'un des rendez-vous de la saison les plus difficiles à négocier." -----  Soulignons néanmoins les belles performances de José Joquim ROJAS (26è), Florent BRARD (44è) et Imanol ERVITI (94è), les 3 écureuils qui sont parvenus à franchir la ligne d'arrivée. -- " Ils ont fait une belle course. Florent est resté pendant très longtemps avec les meilleurs. De même José-Joaquim et Imanol, ont montré qu'ils avaient la carrure pour réussir un jour dans ce genre d'épreuve, réservée aux coureurs d'espérience."

 

 

PARIS-ROUBAIX

       

 

PARIS-ROUBAIX

       

 

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