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ETAPE7, de Rousses.

" El Cabayo, Acte II. "

" Paru dans le BerrySport.net,  le 10 juillet 2010 "

-- Florent --  Nous quittons Tournus dans la fournaise, pour rallier l'arrivée à bord de notre C5 climatisé. J'ai prédi un départ canon. Une guerre sans merci. Des rafales d'attaques. En faisant le tour des bus, la plupart des coursiers veulent être dans l'échappée du jour.

 Gilles (le journaliste de France Télévision dont je vous ai déjà parlé) branche Radio Course. Kilomètre 1 : la bonne est partie !!! Certes, le peloton insiste, mais le coup part. Je perds toute ma crédibilité auprès d'Isabelle et Gilles, mes compagnons de bord.

 À l'énoncé de la composition du groupe de tête je retrouve le sourire: mon bon « Samos Small V Dumouline » (Samuel Dumoulin), escorté par les deux molosses que sont Hondo et Knees, ainsi que la « non-surprise » Pineau (ex-vainqueur de la reine des classiques, Paris-Bourges) et le Basque Perez Moreno. 

 Nous passons par le col final de Lamoura. 14 bornes pas faciles. Les échappés ont 8 minutes d'avance. Ça sent bon le hold-up ! Mais Bbox prend les choses en main et là, début du GRAND FESTIVAL. Une magnifique course de mouvement. Voeckler flanqué de Gautier, un tout bon celui-là, à l'attaque. À l'avant, La « Pine » lâche ses compagnons un à un. Cunego (mon favori du jour) en contre. Spartacus subissant les effets de l'apesanteur perd son maillot jaune. Ça fuse dans tous les sens.

Et au milieu de ce feu d'artifice, Sylvain « El Cabayo » Chavanel se dresse sur les pédales, sort en force du peloton, enrhume le contre et dépose Pineau. Je reçois un SMS de Romain Villa (NDLR, ancien coéquipier de Florent et de Chavanel chez Cofidis): « Encore une Chavanel, je crois que la fracture du crâne lui a fait prendre conscience de l'incroyable force herculéenne qui l'anime ».

 Je sais, nous ne sommes pas objectifs, étant membres de son fan-club. Mais que c'est bon qu'un Français gagne et prenne le maillot jaune à la pédale. Ce n'est plus les comiques en bleus qui font la une de l'Équipe. Pascal Chanteur, lui, reçoit un coup de fil du ministère de la Santé et des sports pour qu'il donne le portable de « Chava ». Roselyne B. veut lui parler. Aïe...

ETAPE8, de Morzine.

" Nedernad - Espana"

" Paru dans le BerrySport.net,  le 11 juillet 2010 "

-- Florent --  Ce soir, c'est LA finale. Tous les coureurs seront devant la télé. C'était l'occasion de prendre la température autour des bus dimanche matin. Chez BMC, les neuf vélos sont alignés le long du pullman. Une machine retient mon intention, plus particulièrement une guidoline orange.

   Elle appartient à Karsten Kroon. Un mécano m'explique que ce fut la croix et la bannière pour la lui trouver. Du côté de la Rabobank, les guidolines sont toutes oranges. Toutes ? Non. Un petit vélo résiste à l'envahisseur batave. Le guidon du frère Oscar (Freire) est rouge et jaune. L'équipe va regarder ensemble le match et je lui demande si ça va lui poser problème. Réponse : « Aucun, puisque l'Espagne va gagner ! »

  Frans Maassen, le directeur sportif du team hollandais, pronostique 2-1 et beaucoup de bière pour l'encadrement. Leur hôtel de ce soir a installé un écran géant dans une grande salle. Et surtout, le match sera diffusé en Néerlandais.

 À la Caisse d'Épargne, on croit dur comme fer à la prophétie de Paul, le poulpe, qui a désigné l'Espagne. Les bouteilles de patxaran sont au frais. En off, ça grince des dents. Le foot ibérique monopolise les médias et les sponsors, et l'équipe est à la recherche d'un repreneur pour 2011...

  Plus drôle chez Euskatl-Euskadi, l'équipe 100% basque : « ''Florène'' (c'est moi), qui allons nous supporter ce soir ? Tu as vu la couleur de nos maillots et du bus...? ». J'adore ! Même son de cloche chez le catalan Jean Antoine Flèche (Flecha).

 Je parie 3-1 pour les Oranje.

  Je ne sais pas si Lance regardera la finale.

Il a passé un « fucking bad day ». Romuald Bourdel, député breton fan de cyclisme, invité par ASO sur l'étape, résumait l'évènement : « Lance 1er ne tombait jamais, Lance II passe son temps à se relever ». Quelle sera l'attitude, désormais, du roi de la com ? Impossible qu'il sorte par la petite porte, même si cette journée l'a humanisé.

 Levi Leipheimer va prendre le rôle de leader Shack. Niveau charisse, il n'y a pas photo entre The Boss et Levi le trrrrriste.

Autre fait marquant: Contador a coincé sur l'attaque d' Andy. ---- Vivement mardi.

SEMAINE 2

(suite)

ETAPE9, de St-Jean-de-Maurienne.

" Casar ce héros"

" Paru dans le BerrySport.net,  le 13 juillet 2010 "

-- Florent --  La journée de repos, tant attendue, a été salvatrice pour l'ensemble du peloton. Les réactions étaient unanimes mardi matin. Après avoir rôti sur les étapes difficiles du Jura et d'Avoriaz, les coursiers étaient fumés, mûrs à point, prêt à être cueilli.

Pas de transfert, un cadre alpestre magnifique, une météo parfaite, les conditions pour une récupération optimale étaient réunies. 1 heure, 2 heures voire 3 heures de vélo pour les diesels sont au programme le matin, sieste-massage-ostéo l'après-midi.

 Cependant, quelques équipes ont grincé des dents. Les coureurs du Team Sky, qui devaient dormir à Avoriaz (1.800m), ont migré dans la vallée à Morzine pour y trouver une altitude plus favorable (900m). Le staff est resté là-haut.

 La FDJ a hérité de la fève. La fève étant l'hôtel le plus naze du Tour 2010. Di Grégorio était ravi de la tapisserie de 1953 et de la moquette au doux parfum de moisi. Quelle honte de loger les acteurs du Tour ainsi.

 Au départ de Morzine, Gilles et moi rodions autour des bus. Casar passe part là. On l'interpelle, il s'arrête, prend soin de se mettre sur le bas côté, nous salue. Gilles est particulièrement fan du Francilien. Il nous confie avoir souffert en fin de semaine après avoir bien négocié les premières étapes piégeuses. Maintenant l'objectif est est de remporter une étape et de prendre une grande échappée pour une remontée au général (comme tous les ans d'ailleurs !). Il remonte sur son vélo et repart. Un gamin derrière les barrières l'appelle, il freine et lui signe un autographe.

 Sandy est un mec admirable, intègre, courageux, motivé tout au long de l'année depuis 10 ans. Présent l'hiver sur des cyclo-cross régionaux, acteur sur Paris-Nice, le Tour, les critériums et jusqu'à la Lombardie. Jamais il ne fait la course en dedans, jamais on ne le voit dans un grupetto. Sur la ligne, la foule hurle sa joie d'une façon brève et brutale. Trop bon !

 Il y a eu du grand spectacle. Un maillot jaune qui craque dans la terrible Madeleine, qui craque à l'arrivée sur l'épaule de Santambrogio. On apprendra plus tard qu'il a un trait de fracture au coude. Jens Voigt, 39 ans, qui tente de basculer avec Andy et s'arrête, littéralement, exténué. Le grand Moreau, 39 ans lui aussi, encore devant en montagne. La passe d'armes entre Schleck et Contador. « Chartix » avec les pois, Pineau pestant contre Bramati, son directeur sportif chez Quick Step, qui lui certifiait qu'il conservait son maillot. La joie de Marco (Madiot) exultant. Le petit Gautier à l'attaque. Et j'en passe.

 On a vécu une grande étape qui fait honneur à ce sport formidable qu'est le cyclisme.

ETAPE10, de Gap.

" Pas le jour des Cofidis"

" Paru dans le BerrySport.net,  le 14 juillet 2010 "

-- Florent --  " 14 juillet, jour de la fête nationale (pour ceux qui ne le savaient pas), jour cocorico, jour patriotique. C'est donc un jour particulier pour les cyclistes français. Les médias n'ont qu'une question à la bouche : « Comptez-vous briller aujourd'hui ? »

Je ne connais pas un coursier qui répond par la négative, essentiellement par politesse ou pour ne pas avouer qu'il est cuit.

 Et si ce ne sont pas les journalistes qui mettent la pression, ce sont les équipementiers. Ce matin, l'équipe Cofidis exposait fièrement neuf magnifiques vélos Look flambants neufs devant le bus. Un nouvel émaillage au design Mondrian qui symbolise le logo de la marque. Beau coup médiatique. Revers de la médaille, en début d'étape, Minard met le dérailleur dans les rayons, le guidon d'Augé se desserre et quelques problèmes techniques pour Moinard. Les trois doivent changer de monture sous l'oeil avisé de la caméra. Une belle contre pub !

 Le coureur le plus sollicité est naturellement le champion de France en titre : Thomas Voeckler. Il pose au côté de Miss France 2010, Malika Ménard. Il confie: « Le maillot ne fait pas tout, il y a aussi la vérité du terrain. Le profil de l'étape peut me convenir si j'ai de meilleures jambes qu'hier (mardi) ».

 Aucun doute, dans tous les briefings d'avant-course des équipes, une des consignes était : « Surveillez Voeckler ». Notre archiviste et historien, Serge B, nous rappelle que le dernier champion de France vainqueur un 14 juillet est Raymond Delisle en...1969 (NDLR, oups! Serge B. a perdu une tournée, à moins que l'erreur ne soit due à un certain Florent B. puisque le dernier Français vainqueur un 14 juillet se nomme David Moncoutié en... 2005 à Digne-les-Bains).

 Finalement, c'est un Portugais qui gagne devant un Biélorusse et un Belge. J'espérais un exploit de Pierre Rolland (orléanais, cousin berrichon comme chacun sait), finalement 4e, ou de Max Bouet, 6e. À propos de Max, il s'est arraché les tripes pour basculer dans le col du Noyer. On le reverra quand il aura récupéré de ses gamelles...

TOUR DE FRANCE 2010

(vu de l'intérieur en tant que spectateur)

" Paru sur le site " France Télévision,  le 14 juillet 2010 ". Propos recueillis par Gilles Giallard.

LE 14 JUILLET SUR LE TOUR DE FRANCE -- " Avec le maillot tricolore; on attend toujours plus de moi."  

Florent Brard, champion de France sur route en 2006 et présent sur ce Tour 2010 avec France Télévisions, explique la pression différente qu’il existe quand on porte le maillot bleu – blanc – rouge le jour du 14 juillet sur le Tour de France.

G.Gaillard -- Que représente d'avoir le maillot champion de France sur les épaules ?

-- Florent -- " Avec le maillot de champion de France on est reconnu tout de suite. Ce n’est pas moi que l’on reconnaissait mais le maillot tricolore. C’est un honneur d’avoir ce maillot. Même si l’on est sur son petit nuage on a plus de pression. Malheureusement pour moi, j’étais à l’époque dans une équipe étrangère. Je n’ai pas pu profiter à 100% de la magie du maillot tricolore. A l’époque, le maillot Caisse d’Epargne avait plus d’importance que le maillot de champion de France."

 

G.Gaillard -- Et sur le Tour, la pression est-elle différente avec le maillot tricolore ?

-- Florent --  " Sur le Tour de France, le maillot de champion de France est toujours en première ligne. On attend toujours plus de toi."

 

G.Gaillard -- Le 14 juillet cela doit-être un jour particulier avec cette tunique ?

-- Florent --  " C'est évidemment un jour spécial. Il y a une grosse pression déjà de ton entourage, on reçoit des textos, des sms en nombre. En France, c’est un jour de fête, c’est une journée qui symbolise le cocorico…"

 

G.Gaillard -- Comment cette journée s'était-elle passée pour toi ?

-- Florent --  " La veille, mon équipe s’était prise une grosse claque. J’avais cette fois carte blanche. On partait de Luchon et on arrivait à Carcassonne. C’était une étape pour baroudeurs. J’ai réussi à prendre le bon coup. J’étais satisfait de mon coup. Malheureusement, une équipe a roulé sur nous. Ils sont revenus sur nous. J’ai terminé dans l’anonymat du peloton. C’est Popovych qui triomphe. Mais j’ai pu sentir tout au long de la journée les encouragements qui étaient plus importants. Les petits mots supplémentaires : "Aujourd’hui c’est pour toi…".

 

 

" Paru sur " Tempsreel.nouvelobs.com,

le 14 juillet 2010 "

-- Paroles de Florent, concernant Damien Monier -- " Momone' était persécuté par (Philippe) Gaumont et compagnie quand il est arrivé", raconte Florent, devenu son ami lors de ses deux saisons chez Cofidis."C'est quelqu'un d'introverti, à la démarche un peu gauche et dont j'ai vraiment cru qu'il était muet "

 

 

" Paru sur " le Figaro,"

-- Florent -- « C'est une immense machine bien huilée. Et j'ai vu ce que je ne voyais pas, les gueules des coureurs déformées par l'effort », livre le Tourangeau....

 

 

ETAPE11, de Bourg-lès-Valence.

" Un "furec" en vadrouille."

" Paru dans le BerrySport.net,  le 15 juillet 2010 "

-- Florent --  Sisteron – Bourg lès Valence est une étape dite de transition par excellence, avec tous les ingrédients réunis. Les coursiers sortent des Alpes, particulièrement éprouvés. Par les cols, bien sûr, et par la chaleur qui s'abat sur les routes du Tour. La majeure partie du peloton a besoin de souffler avant de retrouver les Pyrénées dans trois jours. Le parcours est sans difficulté, le vent faible, les leaders ne pourront en découdre. C'est une journée pour les sprinteurs et les baroudeurs, donc rien d'étonnant à voir « Furec » Augé dans l'échappée du jour. Il a le flair et la giclette. Il en a fait une spécialité.

 Certains appelleront ça, l'échappée suicide. Mais il a gagné à huit reprises. Et s'il ne gagne pas, cela permet à ses équipiers de rester sages à l'arrière. Un homme de base chez Cofidis. Son premier mot sur la ligne : « SOIF ». Un commissaire UCI met un collier rouge à son vélo qui signifie que sa machine doit passer au scanner « M... démasqué ! » plaisante-t-il et répond aux nombreux journalistes avec son flegme habituel.

Mais au fait, pourquoi Furec (son surnom) ? C'est un mixe entre Furet et Rec. Furet car il furète, il renifle à la recherche du bon coup, en second rang du peloton, prêt à gicler. Rec, comme la touche « lecture » d'une caméra. Car notre petit Stéph est particulièrement friand des objectifs, des micros qui se tendent.

 Le peloton l'avale. Un coup de vent, il passe à la trappe et finit tranquillement. Au passage, il prend les 2.000 € du meilleur combatif du jour et sa dose de médias. Promis, il tentera très prochainement, à Pau par exemple ? (lui est Béarnais pure souche).

 Que dire du sprint et de l'exclusion de Renshaw ?

 Un sprint peut être viril sans pour autant être dangereux. Les images sont spectaculaires et je m'en délecte. Mais Renshaw ne doit pas mettre les coups de casque, ni se rabattre honteusement sur Farrar. Ça roule à 70km/h ! Il fausse complètement le sprint.

 Le train du Cav est d'une suffisance affligeante. À l'approche de l'arrivée, les Columbia's boys se croient tout permis. Ils sont atteints de « melonite aigüe ». Cette exclusion était logique et nécessaire

ETAPE12, de Mende.

" " Purito " mon favori."

" Paru dans le BerrySport.net,  le 16 juillet 2010 "

-- Florent --  Autant jeudi nous avons assisté à une étape tranquille qui a permis au peloton de « récupérer ». Autant ce vendredi a offert un tout autre scénario. Pas un kilomètre de répit avec un début de course ultra rapide, où les attaques se succédaient.

 Un parcours, comme on dit en Italie, « ondulato », pas un mètre de plat, agrémenté de cinq GPM (grand prix de la montagne). Un groupe de 18 prend le large avec des coureurs comme « Vino » et Hasjedal, auxquels on ne peut laisser trop de temps. Les échappées fleuves d'Oscar Peirero en 2006 et plus récemment l'étape d'Aquila au Giro en mai dernier restent dans les mémoires et inspirent la prudence.

 Et pour maintenir les fuyards à deux minutes, on peut compter sur les cinq « Caterpillar » de la Saxo que sont Spartacus (Cancellara), O'Grady, Voigt, Sorensen et Breschel. Ils impriment un tempo bien musclé. La chaleur est encore de la partie avec une température qui oscille entre 30°C et 35°C tout au long des 210km du parcours.

 Tous ces ingrédients rendent la course extrêmement difficile. Dans une étape de col, les coureurs sont à leur rythme, chacun dans un groupe de leur niveau. Tandis que sur une telle étape, ce n'est pas assez dur pour que ça explose. Tout le monde s'accroche, subit, toujours à la limite de la rupture.

 Mieux vaut ne pas être dans un mauvais jour. Et justement, « Furec » Augé a connu le sien. Certainement le feedback de son escapade de jeudi « Si je ne prends pas de prune, c'est que je suis un sacré malin » plaisante-t-il sur l'aire d'arrivée. Ça laisse supposer quelques bidons collés à la portière de sa voiture. Sa moyenne fréquence cardiaque de l'étape est supérieure de 17 pulsations à celle de la veille. Quel « tas de fumier » cette montée Jalabert! Surtout en clôture d'une telle journée.

 El Pistolero Contador, lui, était sans doute en mesure de prendre plus de temps à Andy Schleck, mais avec « Vino » devant, ça l'a freiné. Je pense que le Kazakh la joue un peu perso depuis Rotterdam et quand on a Contador comme leader, on se doit de courir à 100% pour lui. Bien sûr qu'il méritait de gagner. Bien sûr, ça aurait été un pied de nez à ASO/UCI/AFLD/AMA (rayez la mention inutile) et compagnie.

 Je préfère tout autant la victoire de Joaquim « Purito » Rodriguez, mon favori du jour. Purito veut dire petit cigare en espagnol. Comme Joaquim est petit, fin et a la peau très mate....Maintenant j'aimerais bien qu'il ramène le maillot à pois pour conforter mon pronostic Francetv.

 Contador a en tout cas marqué les esprits, surtout celui d'Andy et revient à 30 secondes du maillot jaune. Le Team Saxo Bank continuera-t-il à contrôler la course comme il le fait, puisque c'est au profit de l'Espagnol ? Les Pyrénées s'annoncent passionnantes.

Message webmatrice : Pour cause de pages qui  trop importantes !  j'ouvrirai 3 pages, pour chaques semaines passées!

Merci Florent pour  SES Chroniques !  Mais aussi à N.Tavarès, pour son accord quant-à la publication de ses textes  sur SON site!

SUITE (semaine3)

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