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TOUR DE FRANCE 2008

(vu de l'intérieur en tant que coureur)

ETAPE16, CUNEO - JAUSIERS (157km)

Les difficultées du jour :  - Km 72.5 - Col de la Lombarde  (dist : 21.5 km à 6.9 % - Hors Catégorie)  /-

Km 133.5 - Cime de la Bonette-Restefond  (dist: 25.5 km à 6.5 % - Hors Catégorie)*

 

LES COFIDIS UNE NOUVELLE FOIS A L'ATTAQUE ..... DES LE KM0 !

-- Après plusieurs attaque de S.Dumoulin et de Syl.Chavanel, mais aussi celle de St.Augé qui fut la première de la journée ........ Florent aura aussi tenté de s'extirper du peloton après seulement 12 kilomètres de course. Mais une nouvelle fois, le peloton n'a laissé aucuns bon de sorties, et leurs tentatives verront vite fin. Au fur et à mesures des kilomètres , les grimpeurs de l'équipe tenteront de garder caps aux meilleurs ......

ETAPE17, EMBRUN -- L'ALPE-DUEZ (210km)

Les difficultées du jour :  - Km 31 - Côte de Sainte-Marguerite (dist : 3.5 km à 6 % - 3è Catégorie)  /

- Km 79 - Col du Galibier  (dist : 20.9 km à 5.6 % - HC)  / - Km 156 - Col de la Croix de Fer (dist : 29 km à 5.2 % - HC) /

- Km 210.5 - ALPE-D'HUEZ (13.8 km à 7.9 % - HC)

 

Message webmastrice -- Personnellement je trouve que Florent à réalisé une pas trop mal étape !!   En effet, alors que le grupetto termine à 38 minutes.; .... Florent quant-à lui termine à 24 minutes. Dans ce même groupe (comprenant 17 coureurs), on y trouve son coéquipier " M.Monfort " -- De même Florent fait une jolie remonté au général " côté classement ", mais non en "temps"..... Normal, Florent n'est pas grimpeur .

 

Article paru dans la Nouvelle Répuvlique, à l'issue de l'étape17

-- Florent -- « Ce matin, quand là-dedans, t'es anesthésié mais le public te porte. Surtout les Hollandais dans leur virage. Quand t'arrives en haut, t'es content, mais vidé. Pour moi, c'était la plus belle étape du Tour. The étape ! Autant mardi avec la Lombarde et la Bonnette c'était génialement beau d'un point de vue paysages, autant la vallée de la Maurienne, c'est un chouïa moins joli, mais quand tu as au programme le Galibier, la Croix-de-Fer et l'Alpe-d'Huez, 210 bornes au compteur, pour quelqu'un qui aime le vélo comme moi, ça cause dans le poste ! Ouais, aujourd'hui, c'était génial. »

ETAPE18, BOURG-D'OISANS -- ST-ETIENNE (196.5km)

Les difficultées du jour :  - Km 78  - Col de Parmenie  (5.3 km de montée à 7 % - 3è Catégorie) /

- Km 163 - Croix de Montvieux (13.7 km de montée à 4.7 % - 2è Catégorie)  /

- Km 188 - Côte de Sorbiers  (4.3 km de montée à 3.2 % - 4è Catégorie)

Article paru dans la Nouvelle République, à l'issue de l'étape18

--  Florent -- « Je veux vous parler de mon voisin de chambre :Samuel Dumoulin " Samos ", je pourrais en

parler des heures tellement le feeling est bien passé entre nous. On s'est vu pour la première fois l'année où

il était stagiaire à la Française des Jeux (en 2001). C'est tout de suite passé. Quand j'ai su qu'on se retrouverait

dans la même équipe cette saison, on s'est vite mis ensemble. On est devenu un véritable petit couple.

Peut-être parce qu'on a plein de choses en commun. On a en fait le même fonctionnement. Ca commence par le même kiné. Come ça, quand l'un se fait masser, l'autre peut être tranquille dans la chambre. Le matin, on est toujours les premiers levés. On flâne une petite demi-heure au lit et là, il y a toujours le chant du coq. Un coup c'est lui, un coup c'est moi sauf que le matin de l'Alpe-d'Huez, il a fait le chant du poussin tellement il était crâmé. Après, on est les premiers au petit déjeuner. Quand on remonte en chambre, il y a toujours de la musique et c'est plutôt musclé. Le soir, il a la caméra de l'Equipe TV pour une rubrique. On est les boute-en-train de l'équipe. Sam, il est de petite taille, mais c'est une grande gueule. Sans doute pour dissimulé sa fragilité. On est les derniers couchés. On essaye de se connecter à internet et ensuite, on regarde la rediffusion de l'étape sur Eurosport. Plein de coureurs ne veulent pas faire chambre commune avec lui parce qu'il est fatiguant. Moi, il me repose. On ne partira pas en vacances ensemble parce qu'il va me faire une infidélité : il part en lune de miel. Dernière chose. Je l'avais déjà dit le jour de sa victoire d'étape à Nantes, mais  Sam, c'est un incorruptible. Un mec très droit.»  (photo, à l'arrivée de l'Alpe-Duez, au côté de M.Monfort)

ETAPE19, ROANNE - MONTLUCON (165.5km)

Les difficultées du jour : - Km 17.5 - La Croix-du-Sud  (11.0 km à 3.5 % - 3è Catégorie) / 

- Km 42 - Côte de la Croix-Rouge (1.4 km à 6.4 % - 4è Catégorie)

 

DEUXIEME VICTOIRE D' ETAPE POUR L'EQUIPE " COFIDIS ; AVEC ICI .....

" SYLVAIN CHAVANEL " !!
 

Article paru dans la Nouvelle République, à l'issue de l'étape19

-- Florent -- « Aujourd'hui, on a eu droit à la dernière journée pour les baroudeurs. Les petites routes

qu'on a empruntées étaient propices aux échappées, mais ça a vissé un moment. Et puis au km83,

quand “ Chava ” et Roy sont partis, on a enfin pu respirer. On a quand même mis un peu la pression

pour que ça ne roule pas. Mais de toute manière, toutes les équipes étaient cramées. »
« Le Châtelleraudais (Chavanel), j'étais à peu près sûr qu'il gagnerait. Mais qu'un Châtelleraudais

batte un Tourangeau, ça, ça m'embête un peu car j'ai toujours la fibre tourangelle. Je suis surtout

content pour “ Chava ”. Depuis le temps qu'il tourne autour. Pour fêter ça, dans le bus, on a bu un

bon coup de champagne. Il ne manquait que Sylvain. Faut avouer une chose, du champagne après

une étape à 46 de moyenne, ça flashe un peu ! Là, je suis en train de repérer le parcours du chrono. Je vais le faire à fond pour donner des temps de référence à Amaël Moinard qui veut un truc bien. Il termine son premier Tour à la 17e place, c'est fort. On risque quand même d'avoir un peu de handicap avec la soirée qu'on va passer. On a même prévu de raser la tête de “ Van Lon ” (Van Londersele). Ce matin,au briefing, il nous avait dit qu'il se ferait la tignasse si l'un d'entre nous gagnait l'étape. Tout le monde était heureux aujourd'hui. Pour “ Chava ” mais aussi pour “ Van Lon ” parce que c'est un peu le papa. Celui de tous les coureurs de l'équipe… »

 

ETAPE20, CERILLY -- ST-AMAND-MONTROND (Clm individuel : 53km)

Selon Bernard QUILFEN -- " Il n'y a pratiquement pas de relance »,“ Il faut mettre du braquet ”. Quant à son profil,  il n'est doté d'aucun juge de paix, sans pour autant être plat. « Il est relativement vallonné. Dans la première partie, il y a un long faux plat mais sans beaucoup de pourcentage......."

 

ROY ET BRARD, DEUX TOURANGEAUX DANS LA COURSE -- " Je voulais aller le chercher ! "

 

Article paru dans la Nouvelle République, le 21 juillet 2008

-- Hasard d'un classement général quasiment écrit en fond de classe depuis la sortie des Alpes, sur les coups de midi, hier, Florent Brard (Cofidis) et Jérémy Roy (Française des Jeux) se retrouvent sur l'aire de départ. -- Deux Tourangeaux en piste dans un chrono qu'ils vont disputer l'un derrière l'autre. Roy d'abord, Brard ensuite. Sur la ligne d'arrivée, 53 kilomètres plus loin, les deux hommes se retrouvent à nouveau. Jérémy a bouclé son étape en 1 h 11'50. Florent a fait mieux, 1 h 10'52.

-- Florent -- « C'est pas mal » rigole-t-il.- « Quoi ? On est à 4 minutes du meilleur. Moi, au premier intermédiaire, j'étais déjà à 1'40 ! Logiquement, Florent aurait dû me rattraper. Mais je ne l'ai pas attendu quand même, plaisante Roy. Je n'allais pas prendre le risque d'être hors délai ! »

 « Moi, j'aurais bien aimé aller te chercher » --- « Hier (vendredi), tant que je n'ai pas entendu que Chavanel avait gagné, j'ai eu peur parce que sur la première semaine du Tour, Jérémy était le plus mauvais. Mais maintenant, c'est un costaud. Il a quand même doublé Giro et Tour alors que moi, je n'ai fait que le Tour, mais je suis à bloc… à 90 pour cent. »

Brard-Roy. Un sacré clin d'œil au comité de l'Orléanais qui disposait d'une belle brochette de représentants sur ce Tour. Notre duo tourangeau, donc. Mais aussi G.Lequatre l'Orléanais, W.Bonnet le Vierzonnais, N.Vogondy l'enfant de St-Aignan et R.Feillu, le Vendômois.-- Florent -- « Et encore, il manquait le p'tit Lemoine !

Il aurait mérité d'être là. Tiens, d'ailleurs, je travaille pour qu'il vienne chez Cofidis parce que c'est aussi un bon. » -- « Mais tout cela s'explique, on a un comité, avec Guy Dubois et Philippe Bodier, qui a toujours fait une sacrée détection. Ils ne peuvent pas manquer les meilleurs ! »- « Surtout, ils nous ont permis de découvrir le haut niveau » insiste Jérémy. Et comme chacun a su s'y adapter.

 

Article paru dans la Nouvelle République, le 21 juillet 2008 

-- Florent -- « Je n'avais pas vraiment pronostiqué ce résultat pour le contre-la-montre. Bon, j'avais mis victoire de Schumacher quand même mais j'avais dit qu'Evans gagnerait le Tour avec 15 secondes, donc là je me suis planté… -- Finalement, Evans est à son niveau, il n'a jamais dominé en montagne où Sastre, lui, a attaqué, dans l'étape la plus dure en plus. Ce n'est pas Evans qui a perdu le Tour, mais plutôt Sastre qui l'a gagné.J'avoue, Sastre, c'est un coureur qui ne m'a jamais fait rêver. Il est trop lisse, à l'opposé d'un coureur comme Ricco. Sastre, c'est le vrai professionnel. C'était son 17e grand Tour et il n'y en a pas beaucoup qu'il n'a pas fini dans les dix premiers (NDLR : six fois seulement en effet). Alors, cette victoire, c'est la consécration d'un très grand pro mais bon, il ne fait pas un vainqueur spectaculaire, à la Pantani ou la Lance (Armstrong). Je loue tout de même le professionnalisme de la CSC, on peut dire ce qu'on veut.Il me semble qu'on a quand même vécu un beau Tour, hormis les quelques affaires de dopage qui ont peut-être fait du bien au Tour. Cette année, au moins, on a eu des échappées, des équipes qui couinent derrière comme on l'a vu vendredi avec la Milram qu'a coincé pour revenir sur Chavanel. On a eu un beau spectacle.Pour moi, ce contre-la-montre n'était pas comme tous les précédents : Nathalie, mon épouse, m'a suivi en voiture. C'était la première fois depuis que je suis pro et ça m'a fait plaisir. »

 

ETAPE21, ETAMPLES - CHAMPS-ELYSEES (143)

Article paru dans la Nouvelle République, à l'issue de la 21ème et dernière étape.

-- Florent -- « J'avoue, cette chronique, je la fais très, très vite car il faut s'imaginer que le

dernier dimanche du Tour de France, c'est un peu de la folie… Une fois la ligne passée, il se

passe dix mille choses. Le champagne, la famille, le

public qui veut un autographe ou un de nos dossards,

les journalistes qui vous courent après… Mais bon, je

prends tout de même deux minutes pour résumer cette

journée. La dernière.

D'ailleurs, elle a un peu commencé dès samedi soir car

j'étais tout seul dans ma chambre. Cela sentait vraiment

la fin.Hier matin, départ d'Étampes. Avec tout le folklore

qui va avec la dernière journée du Tour. Chez Cofidis,

on en a deux qui se sont fait remarquer : Samos

(Dumoulin) et Stéphane Augé, mon voisin palois, qui

ont troqué leur casque de vélo pour un de moto…

Ça, c'est pour la rigolade de début d'étape. Ensuite, il y

a la vraie. Celle

des Champs où ça enquille de partout. Moi, j'ai travaillé pour Chavanel qui a d'ailleurs eu l'honneur

– le veinard – de monter sur le podium final en étant le super-combatif du Tour. Moi, à ce moment-là,

j'étais déjà au bus où on sabrait le champagne. Ça, ça fait du bien. C'est la fin d'une aventure de trois

semaines mais c'est aussi là qu'on retrouve les siens, et ce n'est pas désagréable. Et puis ensuite, il y a la parade. Il y a deux ans, je l'avais ratée en abandonnant la veille. Cette fois, j'y étais. On a défilé avec les directeurs sportifs, c'était sympa. Nos épouses, elles, étaient en voiture derrière. Une fois quitté les Champs, c'est tout sauf fini. Place à la fête. Et ça… »

SEMAINE 3

DANS LA ROUE DE FLORENT BRARD

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